DRUMMONDVILLE. Si l’état de vide spirituel ou la quête de sens dans la vie électronique du 21e siècle ne vous laissent pas indifférents, vous serez sans doute intéressés de savoir que le fameux documentaire «L’Heureux naufrage» du réalisateur Guillaume Tremblay sera présenté à Drummondville, au cinéma RGFM, le jeudi 27 novembre à 19 heures.
Yves Samson, prêtre responsable de l’Église anglicane St George, Yves Grondin, conseiller municipal et responsable d’une équipe d’animation pastorale du diocèse catholique romain de Nicolet, et Bianca Mailloux, agente pastorale, ont cru bon se réunir pour lancer l’invitation conjointement à aller voir ce documentaire, qui a attiré des foules importantes partout où il a été projeté, et à participer à la période d’échanges qui suit le film. Guillaume Tremblay sera d’ailleurs présent ce soir-là.
«Réfléchir sur la spiritualité et sur le phénomène religieux dans le contexte de la société québécoise en voie de sécularisation est une nécessité», de faire observer le Révérend Samson. «Dès que j’ai appris l’existence de ce documentaire, j’ai tout de suite mis les efforts pour contacter l’équipe de Guillaume Tremblay pour qu’une projection ait lieu chez nous. La variété des intervenants, la teneur des propos et la facture visuelle en font un document de grande qualité», a-t-il ajouté.
Ovizion, qui a produit le film, souligne que «L’Heureux naufrage est un film documentaire profond et humain sur le sens de la vie et nos valeurs. À travers le regard de personnalités québécoises et françaises, il aborde des questions indispensables. Denys Arcand, Éric-Emmanuel Schmitt, Guy Corneau et Pierre Maisonneuve et d’autres y livrent leur réflexions très personnelles sur la quête de sens, la spiritualité, Dieu». Le film dure 45 minutes.
Pour Yves Grondin, «on ne peut se réjouir que la quête spirituelle soit toujours d’actualité. Se poser la question de Dieu, c’est se garder une porte ouverte. Ce documentaire s’adresse à des gens de toutes confessions et de divers horizons de croyance et de non-croyance», a-t-il mentionné.
Et de renchérir Bianca Mailloux: «On a rejeté l’église institution. Mais les gens cherchent à se réapproprié le message qui y était véhiculé à travers nos valeurs».
Le film dure 45 minutes. Coût : 10 dollars.