DRUMMOND-BOIS-FRANCS–C’est en reprenant un déclaration de son célèbre père, Pierre Péladeau, faite en 1991, à l’effet que la souveraineté du Québec est incontournable, que le député de Saint-Jérôme à l’Assemblée nationale du Québec, Pierre-Karl Péladeau, a débuté son exposé devant les militants de la circonscription de Drummond-Bois-Francs réunis à l’érablière La Pente Douce, de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, pour leur assemblée générale annuelle.
Une cinquantaine de membres du Parti québécois s’étaient alors déplacés pour entendre celui que l’on connaît bien sous le pseudonyme de PKP leur parler de son cheminement politique personnel à l’aube de sa cinquantaine.
Il les a également entretenus de sa vision sur l’évolution économique et politique du Québec d’hier et d’aujourd’hui.
Après avoir réussi à faire progresser l’entreprise Quebecor héritée de son père, Pierre-Karl a raconté avoir fait part au début de 2014 à Jacques Parizeau de son intention de poursuivre sa carrière dans «les services publics» et de devenir député souverainiste à l’élection du 7 avril dernier.
Dans son exposé, M. Péladeau a aussi abordé différentes questions comme le devoir du Québec d’affirmer son territoire dans le débat actuel sur le transport pétrolier et le fait que le gouvernement québécois doive demander la permission au fédéral pour régler plusieurs dossiers nationaux, permission qu’il n’aura pas toujours, il va sans dire.
Quant à question dite nationale, le conférencier invité a souligné l’urgence d’offrir à la population des positions claires sur le pourquoi de l’indépendance politique du Québec et sur la façon dont elle devrait se réaliser.
Pierre-Karl Péladeau a souligné le fait que plusieurs jeunes ont la conscience d’être Québécois de fait, et non pas Canadiens, sans avoir pour autant passé l’étape de l’affirmation politique réelle.
Celui dont la candidature est attendue dans la course à la chefferie du Parti québécois, n’a pu s’empêcher de rappeler que le problème de la corruption chez certains libéraux n’était pas du tout réglé et que l’aplaventrisme du gouvernement Couillard était inédit.
Pierre-Karl Péladeau en était à sa deuxième visite dans Drummond-Bois-Francs puisqu’il était venu à une assemblée publique à Warwick le 22 mars dernier.(GM)