DRUMMONDVILLE. L’équipe du Marché public de Drummondville est montée sur la scène de la Maison des arts Desjardins ce soir pour mettre la main sur le trophée le plus convoité du Gala Napoléon, soit le prix Distinction.
Des producteurs agricoles et des membres du personnel du Marché public ont reçu une œuvre de l’artiste drummondvilloise Catherine Fagnan. Le directeur, Pierre-André Goulet, a alors pris la parole, exprimant l’immense plaisir de se voir attribuer ce prix distinction, au nom de tous les marchands du Marché public de Drummondville.
"Je tiens à partager cette reconnaissance avec tous ceux et celles qui ont contribué à la réalisation du projet de revitalisation du marché", a-t-il exprimé, soulignant l’engagement des membres du conseil d’administration.
"Aussi je m’en voudrais de ne pas mentionner la collaboration inestimable de Mylène Thériault et de son équipe d’Absolu", a-t-il poursuivi.
M. Goulet est d’avis que si le marché est aussi beau aujourd’hui, c’est grâce à la créativité de la designer Annie Doucet et "je la remercie de sa patience et sa tolérance à mes sautes d’humeur", a-t-il lancé, récoltant quelques rires venant des spectateurs.
Cette allocution sonnait la fin de ce gala, animé par François Maranda. Des numéros musicaux, de cirque et des personnages humoristiques ont notamment détendu l’atmosphère. En outre, les convives ont pu voir et entendre une soixantaine d’élèves du Collège Saint-Bernard présenter leur célèbre "cup song".
De fait, la présence de jeunes a égayé la soirée, à l’exemple des trois enfants de la présidente du Gala, Magalie Houle, qui, à tour de rôle, ont remis les Napoléon de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) aux nombreux lauréats.
Le conseil d’administration de la CCID, présidé par Luc Gaudreau, a d’ailleurs ouvert la cérémonie avec une vidéo sympathique où les membres étaient invités à parler de leurs rêves. Lorsqu’ils sont entrés sur scène, ils ont laissé des avions de papier s’envoler dans l’assistance.
Me Germain Jutras : personnalité de l’année
Le titre de personnalité de l’année a été décerné à Me Germain Jutras. Celui-ci est reconnaissant d’avoir reçu, jeune, le plus cadeau : l’instruction. Il remercie aussi les belles valeurs que lui a transmises sa famille, telles que la vision sociale, l’amour de la patrie, le goût du travail bien fait, etc. Il estime que son épouse, Francine Ruest Jutras, ainsi que lui-même ont réussi à communiquer à leurs quatre enfants ces mêmes valeurs. Il a d’ailleurs beaucoup apprécié pouvoir bénéficier de l’harmonie à la maison, au terme de journées de travail qui n’étaient pas de tout repos.
"La vie d’un avocat plaideur en est une dans la contrariété, dans l’adversité et dans l’argumentation", a partagé celui qui a donné meilleur de lui-même depuis 1967.
"Je l’ai constaté dans la vie, dans mes dossiers, que la réalité dépasse souvent la fiction. J’aurais de quoi faire des films, écrire des scénarios si j’en avais le loisir à la retraite, mais c’est une tâche colossale", a commenté Me Jutras, qui affirme toujours adorer ce métier.
Deux ambassadeurs honorés
L’ami des requins, Jeffrey Gallant, a été honoré à titre d’ambassadeur de Drummondville pour ses nombreuses activités de recherches à l’extérieur de la ville. Il se décrit comme un perpétuel rêveur, toujours dans sa bulle, qui prend le large pendant que sa conjointe et ses parents s’occupent de la maisonnée. Il les remercie.
"Je n’étais absolument pas prédestiné à être ici ce soir", a confié M. Gallant, s’adressant aux parents dans la salle ayant un jeune qui, comme lui à l’époque, est aux prises avec un problème d’estime et de difficultés scolaires. "Ça peut être un chemin long et pénible, mais on peut s’en sortir", a communiqué celui qui a bénéficié du soutien inconditionnel de sa famille, de ses collèges et des Drummondvillois.
Quant à la pathologiste judiciaire, Dr Caroline Tanguay, elle a aussi reçu ce titre d’ambassadrice. Cette dernière conserve des liens avec Drummondville même si elle exerce sa profession au laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal.
"Je rêvais de devenir chirurgienne pour revenir travailler à l’hôpital Sainte-Croix à Drummondville", a-t-elle raconté. Or, celle-ci est tombée en amour avec son domaine actuel. "J’aime vraiment le côté enquête. J’aime essayer de comprendre ce qui s’est passé", avance celle qui a été impliquée dans des scènes difficiles, telles que l’Isle verte et Lac-Mégantic.
"Je mets du temps et des efforts afin de soulager les familles pour que justice soit rendue", résume-t-elle.
"Au bout de mes rêves"
Enfin, la thématique du gala "Au bout de mes rêves" a donné, durant la soirée, des ailes aux aspirations des invités, lauréats et organisateurs, à l’instar de Magali Houle, qui résume en deux mots ce qui anime sa vie professionnelle et personnelle : passion et émotion.
Autres lauréats
-Entreprenariat jeunesse : SAJB inc. (Jimmy Baillargeon)
-Rayonnement touristique : La course "Des chênes-toi!" Bourret
– Industrie 1 à 14 employés : IPM Canada inc.
– Industrie 15 à 74 employés : Metaluno
– Industrie 75 employés et + : CVTech inc.
– Commercial – service aux particuliers : Centre Normand Léveillé
– Commerce au détail 1 à 14 employés : Marché public de Drummondville
– Commerce au détail 15 employés et + : Resto La Muse
– Service aux entreprises : CRESS PAE
– Prix coup de cœur : Maison René-Verrier
– Meilleure coach : Hélène Tremblay de la Caisse Desjardins de Drummondville