DRUMMONDVILLE. Dans un texte de réplique qu’il a fait parvenir à L’Express aujourd’hui, Bernard Boudreau admet que son «comportement est inacceptable», mais tient à donner une explication.
Il raconte qu’il s’est rendu à Joliette le 24 avril dernier pour représenter un client, ce que son collègue de bureau, Me Bruno Lapierre, n’avait pas le temps de faire.
«J’ai su à 16 heures la veille, de la part de la secrétaire du bureau, qu’un de nos clients ne serait pas représenté au palais de justice de Joliette. Présumant que je n’aurais qu’à prendre place dans la salle d’audience sans avoir à intervenir pour entendre la décision du juge qui devait tomber ce jour-là, j’ai décidé d’y aller. Mais il s’est avéré que le juge n’était pas prêt à rendre une décision et il a demandé aux avocats de s’avancer pour déterminer une nouvelle date. C’est ce que j’ai fait. Et à la fin de la discussion, on a demandé mon nom. Comme je savais que ma radiation allait prendre fin dans six jours, soit le 30 avril, et que je n’avais donc pas le droit d’être là, j’ai donné le nom de Bruno Lapierre. Ce fut une erreur, un geste inadmissible, surtout pour quelqu’un qui veut être réinscrit au Barreau».