DRUMMONDVILLE. C’est une superficie totale de 1900 hectares (19 km carrés), dans la Forêt Drummond, dont veut se départir Hydro-Québec «qui n’a plus d’intérêt à conserver ces terrains», qui sont répartis sur une centaine de lots.
C’est ce qu’a confirmé au journal L’Express ce matin Lynda Laquerre, conseillère en relation avec le milieu chez Hydro-Québec. Selon elle, plus de la moitié de ces 100 lots se trouvent sur le territoire de la Ville de Drummondville pour une superficie d’environ 550 hectares. Sur le territoire de Saint-Majorique, on compte une trentaine de lots pour une superficie de plus de 1100 hectares alors que sur le territoire de Saint-Bonaventure, on dénombre quelques lots seulement pour environ 260 hectares.
«Nous en sommes à l’étape de savoir si ces trois municipalités sont intéressées à faire l’acquisition de ces lots qui se trouvent sur leur territoire respectif. Ces municipalités ont jusqu’au 28 mars, non pas pour acheter, mais pour manifester leur intérêt», a-t-elle affirmé, sans être en mesure de dire ce que fera la société d’état dans les étapes suivantes, selon les réponses qu’elle recevra.
Soulignant qu’Hydro-Québec n’a plus d’intérêt pour ces terres, Mme Laquerre a indiqué qu’une fois que sera connu l’intérêt des autorités municipales, «nous allons ensuite prendre le temps qu’il faut pour compléter les opérations. À ce moment-ci, il est trop tôt pour parler de vente publique».
Interrogée à savoir si le prix d’environ 7 millions $, comme le veut la rumeur, est celui qu’Hydro-Québec prévoit demander, Mme Laquerre s’est limitée à répondre que «Hydro-Québec réalise chaque année à peu près 2000 transactions immobilières qui sont complétées selon les prix du marché, validés par une firme externe. Il est prématuré de parler de prix», a-t-elle dit.