COMMISSION SCOLAIRE DES CHÊNES. Candidat aux élections scolaires dans la circonscription #7, Benoit Lapierre demande à ceux et à celles qui comme lui souhaitent occuper un poste de commissaire de prendre position sur le sujet de la prévention de la toxicomanie.
Faisant référence à un récent article du journal L’Express rapportant qu’une fillette de 11 ans a dû être examinée par les services de santé parce qu’elle était sous l’effet du cannabis à l’école, M. Lapierre veut que l’on profite de cet incident pour aller plus loin dans la réflexion.
«Est-ce seulement un cas isolé ou y a-t-il des lacunes quant aux ressources allouées à la prévention de la toxicomanie dans les écoles?», questionne cet homme de 31 ans, marié et père d’une fillette.
Au dire de M. Lapierre, cette élection scolaire est le bon moment pour discuter de tels enjeux et de faire les choix qui nous affecteront pendant 4 ans.
«C’est le moment d’en parler et de demander aux autres candidats commissaires ce qu’ils comptent faire sur le sujet», fait valoir Benoit Lapierre dans un communiqué de presse.
Ressources en toxicomanie
Pour ce candidat dans la circonscription #7, que quelques ados expérimentent c’est une chose, mais c’en est une autre lorsque cela concerne des fillettes de 11 ans.
Pour appuyer ses craintes, M. Lapierre cite une enquête de l’Institut national de santé publique du Québec voulant que pas moins de 41.6% des jeunes des écoles secondaires de la région ont consommé du cannabis dans les 12 derniers mois.
Toujours selon l’étude, rapporte le candidat, ils étaient également plus du quart à avoir consommé de l’alcool chaque semaine.
«Les écoles primaires et secondaires sont les endroits idéaux pour sensibiliser nos jeunes aux conséquences des abus de la consommation de drogues et d’alcool, et ce, sans compter que c’est bien souvent à l’école que les transactions de drogues se font», expose le candidat Lapierre.
Pour ce dernier, il est donc important de maintenir les ressources en toxicomanie, voire les augmenter.
«Si je suis élu, c’est clair qu’on ne coupera pas là. Nous perdons déjà trop de jeunes qui décrochent à cause de la toxicomanie», promet celui qui détient un D.E.C. en Sciences humaines du Cégep de Drummondville et un baccalauréat en politique appliquée de l’Université de Sherbrooke et qui est présentement candidat à la maîtrise à l’Université Laval.(GM)