COMMISSION SCOLAIRE DES CHÊNES. Détentrice d’un DEC en administration, propriétaire d’un petit commerce et mère de six enfants maintenant âgés de 12 à 22 ans, Nicole Bergeron, qui a été mariée durant 19 ans, soit jusqu’au décès de son époux, se présente dans la circonscription 7 (Saint-Nicéphore) avec l’intention de changer les choses.
«Pour mon malheur et celui de mes enfants qui ont des troubles d’apprentissage, j’ai vu le travail peu concluant du milieu scolaire face à leurs problématiques particulières, et ce, depuis plusieurs années. Maintenant, on menace de diminuer encore le service pour ces étudiants. Que restera-t-il?», mentionne d’entrée de jeu celle qui dit se présenter comme commissaire pour mettre un terme à ce qu’elle croit être du laxisme à l’endroit des élèves ayant une problématique scolaire.
«Je désire vous représenter et travailler aussi pour tous les contribuables qui demandent une gestion efficace et pour tous les parents et les élèves qui demandent un service scolaire de qualité. Je veux travailler pour favoriser la meilleure scolarisation possible pour tous les élèves sans discrimination de facilité ou de difficulté scolaire», plaide Mme Bergeron avant d’élaborer davantage.
De la rigueur
«Je veux travailler pour que la Loi de l’instruction publique, le régime pédagogique de l’éducation ainsi que le document de la commission scolaire sur sa politique relative à l’organisation des services éducatifs aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage soient des ouvrages appliqués avec rigueur. Ces documents décrivent très bien ce que le domaine scolaire doit faire pour être efficace. Ce qui n’est aucunement offert présentement à tous les élèves surtout ceux avec des retards académiques, soit les élèves les plus vulnérables», précise Mme Bergeron.
De façon plus générale, la candidate affirme vouloir aider à gérer efficacement le budget de la commission scolaire pour concentrer les frais et les actions sur ce qui est nécessaire et éliminer le superflu.
«Je suis convaincue qu’un service scolaire bien exécuté qui donne des résultats encourageants pour tous les étudiants, ne coûte pas plus cher qu’un service qui favorise le décrochage scolaire. Je crois que tous les étudiants méritent d’être aidés et soutenus pour favoriser leur plein potentiel», résume Nicole Bergeron qui a aussi plusieurs questions à poser.
Des questions
«Est-ce normal qu’une commission scolaire puisse modifier un texte de loi pour imposer ses directives administratives», questionne-t-elle en faisant référence au choix d’école.
«Est-ce qu’un étudiant en adaptation scolaire au secondaire (primaire non terminé) améliorera sa scolarisation en faisant du sur place en académique et en faisant des ateliers de cuisine, du nettoyage d’école et en devenant un cinéphile averti?», ajoute-t-elle à ses griefs.
«Est-ce normal que le domaine scolaire oblige tous les étudiants qui n’ont pas réussi leur niveau primaire à suivre le parcours CEFR lorsque l’on sait que dans le régime pédagogique de l’éducation, ce parcours est décrit comme une possibilité de choix et surtout quand plus de la moitié des étudiants décrochent à 16 ans, après la première des 3 années de ce programme?», interroge encore Mme Bergeron en y apportant des arguments de contestation.
«Est-ce que le suivi scolaire intensif de 6e année doit être une obligation seulement parce que l’école du quartier l’offre, même si c’est seulement quatre écoles sur 35 du primaire qui exigent ce suivi obligatoirement ?», se demande-t-elle en précisant que d’autres situations sont décrites sur sa page Facebook – Nicole Bergeron Candidate commissaire d’école.
Celle-ci indique en guise de conclusion que c’est pour apporter des réponses à ces questions et plus encore qu’elle sollicite l’appui des électeurs de la circonscription 7.
«Un commissaire bien informé des problématiques scolaires est un commissaire plus efficace pour voir à solutionner les problèmes», plaide Nicole Bergeron.(GM)