LITTÉRATURE. Seize ans après avoir promis à son âme sœur d’écrire une suite au livre « Le Petit Prince» de Saint-Exupéry, Mario Sévigny publie «La Petite Princesse».
Les premières phrases de son roman ont été écrites trois ans après que son amie, Chantal, eut laissé aller son dernier souffle sur Terre. Celle-ci est décédée à l’âge de 34 ans, l’année du verglas, en 1998.
Au départ, l’auteur ne voulait pas partager son roman et l’a précieusement rangé. Le destin l’a toutefois rattrapé lors du décès de sa mère. Celle-ci lui avait légué des pensées qu’elle avait couchées sur papier. Ne sachant qu’en faire, il a décidé de les partager sur Facebook. Les réactions positives de plusieurs personnes lui ont alors montré que les mots partagés peuvent parfois aider les autres. C’est ainsi que les démarches pour publier son livre ont été entreprises.
L’auteur parle d’abord de sa rencontre avec Chantal. Il décrit la planète de la femme, tout en la découvrant lui-même. S’ensuit la tournée de la petite princesse à travers différents univers.
Les planètes que la petite princesse découvre sont à l’image de certaines réalités d’aujourd’hui. Elle atterrit notamment dans un hôpital, dans une école secondaire, dans un restaurant et dans une grande ville. Elle aborde plusieurs thèmes, dont l’éducation, la maladie, et la pauvreté.
«C’est un clin d’œil à mes concitoyens pour qu’ils réfléchissent à des thématiques, mais avec un esprit positif», explique celui qui est enseignant d’éducation physique à l’école secondaire La Poudrière.
M. Sévigny espère que son roman aura l’effet d’un virus positif et qu’il se propage largement. «J’ai le goût de contaminer les gens avec une nouvelle approche positive du bonheur, à partir des situations réelles.»
«La Petite Princesse est publiée aux Éditions Messagers Des Étoiles. Les illustrations sont celles de Vicky Gagné Vaillancourt.