NDBC VILLAGE. Depuis des années et des années que divers promoteurs tentaient en vain d’acquérir le restant de la terre de feu Napoléon Ménard en plein cœur du village de Notre-Dame-du-Bon-Conseil pour donner un nouvel élan à ce secteur convoité pour la construction résidentielle, voilà que c’est fait.
Il y a quelques semaines en effet, les frères Denis et Marc Veilleux, deux Bonconseillois, par l’entremise d’une compagnie à numéros, sont devenus les propriétaires de la grande majorité de ce vaste espace situé à l’arrière de la Caisse populaire et du nouveau Pétro T où, à terme, ils seront en mesure d’offrir tant aux promoteurs qu’aux particuliers pas moins de 108 terrains résidentiels.
Même si les négociations ont été longues avec les descendants de Napoléon Ménard, Denis Veilleux ne s’en formalise pas, celui-ci comprenant leur profond attachement à la terre familiale.
Quartier Ménard
D’ailleurs, même s’il n’y en a pas été question lors des discussions ayant conduit à la finalisation de la transaction, les frères Veilleux ont convenu de donner le nom de Quartier Ménard à leur projet, en hommage à cette famille pionnière.
Le moins que l’on puisse dire également, c’est que les Veilleux étaient prêts de leur côté à passer à l’attaque car, dès les accords obtenus des diverses autorités dont celui du ministère de l’Environnement, plus long à venir celui-là, les pelles mécaniques et les camions de l’entrepreneur retenu, la Sablière de Warwick en l’occurrence, ont fait leur apparition sur le terrain.
Les travaux de la première phase ont débuté à la toute fin du mois d’août et devraient être complétés en octobre.
Grosso modo, ceux-ci consistent d’abord à prolonger la rue Saint-Bruno jusqu’à la rue Biron (10e rang) où, aspect non négligeable, passe une conduite de gaz naturel, et de construire une rue parallèle à cette dernière.
Près d’une trentaine de terrains y seront bientôt disponibles et déjà trois d’entre eux ont trouvé preneur avant même que l’affiche ne soit installée.
Disant se montrer conservateur dans son évaluation, M. Veilleux estime qu’il sera en mesure de vendre au bas mot une dizaine de terrains par année, peut-être davantage.
Le bas prix demandé (4 $ du pied carré) par rapport au marché régional et le succès d’un programme de promotion domiciliaire mis de l’avant par la Municipalité Village offrant des avantages de 5000 $ pour une construction neuve sont des éléments qui militent en faveur de son calcul.
Incidemment, la directrice générale de cette Municipalité, Isabelle Dumont, nous confirme que, bon an mal an, c’est une dizaine de maisons neuves en moyenne qui se construisent sur ce territoire depuis les cinq ou six dernières années.
Celle-ci renchérit en précisant que les demandes pour les terrains sont nombreuses à l’hôtel de ville, particulièrement de la part des jeunes familles, en raison, selon elle, de la popularité du programme d’aide à la construction domiciliaire et des services municipaux qui leur sont offerts, particulièrement au niveau des loisirs.
On a qu’à penser ici qu’à la patinoire couverte qui est en voie d’être complétée.
Un autre projet domiciliaire, celui du Domaine du Ruisselet, Parc Boisé, est en grande partie responsable de cette effervescence pour une localité de moins de 1500 habitants, sauf qu’on n’y retrouve, pour l’instant du moins, que quelques terrains prêts à accueillir de nouvelles constructions.
Le projet domiciliaire des frères Veilleux arrive au moment donc où la banque de terrains disponibles était à son plus bas, convient Mme Dumont, ce qui est un indice que la petite municipalité est victime en quelque sorte de son succès.
La situation géographique de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, au centre de villes comme Drummondville, Victoriaville, Nicolet, Bécancour et Trois-Rivières, est un autre élément qui, selon Denis Veilleux, l’amène à croire à l’avenir prometteur du Quartier Ménard.