DRUMMONDVILLE. La population pourra, au cours des prochaines années, déguster une partie de l’aménagement paysager en façade du Cégep de Drummondville.
Une trentaine d’espèces de plantes, d’arbustes et d’arbres fruitiers ont été plantés devant l’établissement d’enseignement et composent ce que les cégépiens ont appelé le «paysage comestible».
Des capucines, des églantiers, des plants de bleuets, des pommiers et des arbres à noix, pour ne nommer que ceux-ci, ont été mis en terre au printemps. Déjà, certains ont donné des fruits. D’autres procureront une récolte au cours des prochaines années.
Le projet a été élaboré par une équipe de trois étudiants dans le cadre d’un cours du programme de Sciences humaines. Andréanne Simard, Véronique Hamel et Alexandre Pouliot sont à l’origine de cette idée liée au développement durable.
Le projet a nécessité trois semaines de travail sur le terrain. L’aménagement a été financé en majeure partie par l’Association générale étudiante du Cégep de Drummondville (AGECD). L’un des instigateurs du célèbre potager urbain de Drummondville, Michel Beauchamp, a quant à lui prêté main-forte aux cégépiens.
«Au début, on ne connaissait rien. C’est avec l’aide de tout le monde qui est venu nous aider qu’on a acquis nos connaissances. Et maintenant, on veut les partager», mentionne l’une des étudiantes, Véronique Hamel, en ajoutant que les plantes n’appartiennent à personne en particulier, mais à tout le monde.
Un comité s’assurera que le potager grandisse et soit bien entretenu. Il verra aussi à son développement, puisque d’autres arbres et arbustes seront plantés au printemps prochain.
Le paysage nourricier permet de sensibiliser et éduquer; valoriser la conscience écologique; fournir les aliments de saison; embellir le cégep; valoriser l’image verte du cégep; réduire la surface gazonnée et diminuer la distance à parcourir entre la terre et l’assiette.