DRUMMONDVILLE. Après 42 d’existence, l’usine drummondvilloise Tapis Venture mettra un terme à ses activités, le 7 novembre prochain. Le déclin de la demande pour les tapis traditionnels mur à mur justifie cette fermeture.
C’est avec regret que la direction de l’entreprise s’est résolue à annoncer la fermeture de cette usine à ses 40 employés. «Malgré les efforts déployés au cours des dernières années pour stimuler les ventes, le tapis mur à mur a continué de perdre du terrain au profit des carreaux de tapis et d’autres types de revêtements de sol», explique le vice-président Alexandre Lacroix.
Celui-ci a fait l’acquisition des installations drummondvilloises en 2003. «J’aurai réussi à donner un sursis de 11 ans à cette usine», commente-t-il. Le peu d’activités qu’elles continuent de générer sera transféré à ses deux usines de Saint-Georges de Beauce ainsi qu’à celle de Belleville, en Ontario. Ces dernières sont davantage spécialisées dans la fabrication de carpettes et de carreaux de tapis.
Lorsque le tapis mur à mur était en vogue, à la fin des années 1980, Tapis Venture de Drummondville générait un chiffre d’affaires quatre fois plus important et employait 175 travailleurs. Parmi les employés toujours à l’emploi, certains sont à l’œuvre depuis l’ouverture de l’usine, en 1972.
M. Lacroix n’a d’autres choix que de s’adapter aux exigences du marché, conscient que, dans l’est du Canada, il est désormais le seul manufacturier de tapis à appartenir à des intérêts québécois.
Occupant quelque 125 000 pieds carrés, la bâtisse située au 1600, rue Janelle, à Drummondville, sera éventuellement mise en vente.