DRUMMONDVILLE. Ceux qui rêvaient que la Ville allait être plus permissive quant aux établissements à caractère sexuel peuvent aller se rhabiller. Le changement de garde à la mairie n’y changera rien. Ce n’est pas sous ce mandat que les bars de danse érotique seront les bienvenus sur le territoire drummondvillois.
La Ville de Drummondville conserve la même ligne directrice en la matière, c’est-à-dire que les établissements à caractère sexuel devront continuer de s’en tenir au même secteur industriel que dans le passé.
Et pas question de se faire prendre à deux reprises devant les tribunaux et d’être finalement dans l’obligation de permettre à un autre club échangiste de voir le jour ailleurs sur le territoire.
Lors de la séance du conseil municipal de lundi, les élus ont entrepris des démarches visant à préciser le règlement, pour que tout soit clair pour chacun des types d’établissements à caractère sexuel.
«Avant, il y avait un seul terme et c’était Établissements à caractère érotique. Là, on les définit, tout simplement», indique le maire, Alexandre Cusson. «On s’est fait dire en cour que le règlement n’était pas assez clair et on s’était engagé à le clarifier», poursuit-il.
Le secteur dans lequel les établissements à caractère sexuel sont permis se situe entre le boulevard Lemire et la rue Farrell, de part et d’autre de la rue Janelle. Sur cette artère, seuls deux terrains sont vacants. Aucune affiche de terrain à vendre ou à louer n’est présente.
Rappelons que le club échangiste l’Auberge La Passion a ouvert ses portes sur la rue Saint-Pierre en avril, après une longue bataille devant les tribunaux. La Ville souhaitait que l’établissement s’installe dans le secteur de la rue Janelle alors que les propriétaires en voulaient autrement. Le couple a gagné sa cause et la Ville a annoncé, à l’automne, qu’elle n’amènerait pas le dossier devant la Cour suprême du Canada.