FESTIVAL. Avec tout ce qui s’est dit et tout ce qui s’est écrit sur la course nationale du cochon graissé de Sainte-Perpétue, il fallait bien s’attendre à un coup d’éclat.
Tout se déroulait normalement jusqu’à la mi-course environ, quand un nu vite a fait son apparition sur le terrain. Les agents de sécurité l’ont maîtrisé et l’ont sorti des lieux.
Quelques minutes plus tard, un militant a profité de la confusion ambiante et d’une baisse du niveau de sécurité pour sauter dans l’arène et se menotter au baril, avec des écritures dans le dos et criant sans cesse « Libération animale ».
Il a été maîtrisé et sorti de l’hyodrome par les gardes de sécurité qui l’ont traîné par les mains jusqu’à la sortie… sous les applaudissements nourris des spectateurs!
Un bon spectacle
Pour ce qui est de la course, elle a encore donné lieu à un bon divertissement, grâce à une animation très efficace de François Maranda et Jean-Marie Corbeil.
Ce dernier s’est d’ailleurs mis dans la peau de l’animal et s’est fait projeter dans le baril dans une mise en scène improvisée.
Il a dû accepter après avoir perdu un pari où des participants devaient attraper un cochon en toutou, les yeux bandés, sous les directives d’un des deux animateurs.
Quelques moments cocasses se sont également produita, dont un participant sur le point d’être éliminé qui a sauté sur l’arbitre pour le projeter dans la marre de boue…
En tout, seulement cinq participants ont réussi l’exploit de maîtriser le cochon et de le placer dans le baril en moins de 90 secondes.
Parmi les performances mémorables, soulignons celle d’Ève Chamberland qui a frôlé le record féminin… avec un temps de 10 secondes!
Chez les hommes, Benoît Melançon a réalisé l’exploit avec un temps fort respectable de 26 secondes.