DRUMMONDVILLE. Le campus universitaire n’a plus de temps à perdre s’il veut ouvrir ses portes en septembre 2015 et il n’en perdra pas, selon ce qu’explique Johanne Giguère, vice-rectrice à l’administration et aux finances de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Alors que le mois d’août se pointe le bout du nez, il ne restera que 13 mois, si l’on compte bien, avant l’accueil des premiers étudiants dans la bâtisse à ériger sur le domaine des Pères Montfortains.
«Oui et nous sommes dans les temps. L’échéancier est respecté, nous n’avons même pas une journée de retard», a affirmé Mme Giguère lors d’un entretien téléphonique mercredi.
«La version finale du bail est analysée actuellement par les deux ministères impliqués (Finances et Éducation supérieure) et sera ensuite soumise au conseil d’administration de l’UQTR et au conseil municipal de Drummondville. Entretemps, il y aura l’appel d’offres pour trouver les entrepreneurs, une démarche qui sera effectuée par la Ville de Drummondville», a-t-elle rappelé.
Autrement dit, si tout se passe comme prévu, les travaux de construction pourraient commencer au mois d’octobre et le coulage du béton au mois de décembre, de sorte que le travail sur la charpente pourrait s’effectuer durant une bonne partie de l’hiver.
«La date de septembre 2015, nous y tenons fermement, a assuré Mme Giguère. Ce n’est pas simplement de respecter un échéancier, c’est surtout une question de répondre aux besoins de la clientèle étudiante qui fait pression et pour laquelle le Cégep de Drummondville sera en manque d’espace. Il y a beaucoup de demandes pour les cours universitaires à Drummondville et, s’il y avait un retard disons jusqu’à janvier 2016, cela aurait un effet sur la séquence de diplomation. On perdrait un cycle dans un contexte de croissance importante. C’est pour ça que nos efforts vont dans le sens d’une ouverture en septembre 2015».
Selon les plans et devis, l’estimé des coûts demeure sur la cible de 30 millions de dollars.