DRUMMONDVILLE. Finalement, l’Amphithéâtre Saint-François aura pris cet été des vacances plus longues que prévu!
L’année 2014, au cours de laquelle les élus drummondvillois espéraient y voir se dérouler quelques activités, avec une réserve financière de 100 000 dollars à la clé, en aura été une de réflexion ou de transition, selon les termes utilisés par le conseiller municipal Pierre Levasseur.
«Les estrades sont liées à une subvention du ministère des Affaires municipales (MAMROT), quelques centaines de milliers de dollars, dans la mesure où elles sont utilisées, mais le ministère ne précise pas l’ampleur de cette utilisation. Est-ce pour 10 ou pour 40 événements? Nous ne le savons pas et nous leur avons demandé de nous donner cette précision afin que la subvention se poursuive. Nous sommes dans l’attente d’une réponse pour le moment», a expliqué M. Levasseur.
Parallèlement à cette démarche, le Village québécois d’Antan et le Mondial des cultures ont cogité sur un projet commun qui pourrait peut-être se réaliser cet automne.
«C’est une possibilité mais rien n’est finalisé encore. Si la réponse du ministère nous parvient d’ici la fin août ou début septembre, compte tenu que la somme de 100 000 dollars est toujours là, il n’est pas exclu que ce projet se réalise», avance le conseiller du quartier.
Selon lui, il est par ailleurs bien certain que l’Amphithéâtre Saint-François sera mis à contribution en 2015 dans le cadre des festivités entourant le 200e anniversaire de Drummondville. «Nous sommes dans une année de transition et de réflexion, car on souhaite une programmation récurrente, que ça devienne permanent».
Le vétéran politicien, membre du comité exécutif, est d’avis qu’il y a une leçon à tirer des résultats peu concluants obtenus l’été dernier. «Nous n’avons pas atteint les résultats escomptés, mais on a eu des informations supplémentaires», sur ce qu’on peut faire ou ne pas faire avec ce site.
En 2013, les neuf représentations, dont quatre soirées de cinéma en plein air, n’avaient attiré que 3000 spectateurs, soit la moitié de l’objectif fixé. Et ce, après une dépense de 420 000 $. En excluant les sommes requises pour la mise à nouveau et l’entretien du site (120 000 $), l’investissement moyen est demeuré quand même nettement décevant de 98 $ par spectateur.
Il reste que remplir des gradins de 1200 sièges, comme l’a déjà fait remarquer Danielle Dufresne, directrice au service des arts, de la culture et de l’immigration de Drummondville, c’est tout un défi. Que faire alors?