SAINT-GERMAIN-DE-GRANTHAM. Dans un amphithéâtre au confort amélioré, les spectateurs du théâtre équestre Caval’Art vivront cette année les saisons de la vie.
«Dans chacune des saisons, formée de plusieurs tableaux, le spectateur assistera au réveil de la nature et à l’arrivée du printemps, suivi des grandes chaleurs de l’été, qui, à leur tour, laisseront place à l’automne, annonçant déjà les fortes bourrasques de l’hiver», illustre le metteur en scène et directeur artistique, Jacques Crête. Dans une réflexion poétique, le passage de l’humain sur cette terre, de sa naissance à sa mort, sera illustré.
Le spectacle «L’été des quatre saisons» réunira 40 chevaux ainsi que 55 cavaliers et figurants. Des animaux inédits se joindront aussi aux numéros. Les différents numéros feront vivre une palette d’émotions aux spectateurs, du 14 au 17 août.
Plus de confort
Près de 700 personnes peuvent assister à chaque représentation. Cette année, les estrades ont fait place à des chaises de spectacles, beaucoup plus accessibles pour les personnes âgées et les gens à mobilité réduite. «C’était un incontournable», explique la présidente de Caval’Art, Maryse Bérubé.
En plus de bénéficier de sièges individuels plus confortables, le public pourra profiter d’une ventilation améliorée. De nouvelles entrées d’air ainsi que d’énormes ventilateurs de plafond ont été mis en place.
En pleins préparatifs
Les artisans en sont à leur sixième week-end de pratique générale afin de peaufiner les enchaînements de numéros. Ces rencontres permettent également de désensibiliser les chevaux au décor, à l’éclairage et à la sonorisation.
«Juste avec des applaudissements, les chevaux sont nerveux. Ce qui est le plus difficile dans notre spectacle, c’est de désensibiliser les chevaux à tout ce qui se passe», note Maryse Bérubé.
Comparativement à ce qui en est pour les chevaux des grandes productions, qui font plusieurs dizaines de représentations au cours de l’année, le travail de désensibilisation est à refaire chaque année pour les vedettes chevalines de Caval’Art.
Lors de la cinquième représentation, les chevaux sont, en général, plus habitués. Toutefois, si un cheval vit une crainte lors de la première, il peut être plus nerveux lors des spectacles suivants.
Du rêve à la réalité
Caval’Art est né du rêve de Maryse Bérubé et de François Tanguay, éleveurs de chevaux. Depuis 2009, l’assistance annuelle est passée de 500 à plus de 3200 et le nombre de représentations, de une à cinq. Plus de 85 bénévoles mettent l’épaule à la roue lors des deux semaines entourant le spectacle. Au fil des dernières années, l’événement a été maintes fois récompensé sur la scène régionale.
«Caval’Art, c’est un petit bijou caché dans la MRC de Drummond et je vous invite à le découvrir cette année. Je suis persuadé que vous allez apprécier l’expérience», a indiqué le maire de Saint-Germain-de-Grantham, Mario Van Doorn, lors de la conférence de presse dévoilant les détails de cette sixième édition.
Cette année, 3300 billets ont été mis en circulation. Avant même que la promotion ait débuté, le cinquième des billets avait trouvé preneur.
«Je pense qu’on est en avance par rapport à l’année passée pour la vente des billets», estime Mme Bérubé.