FESTIVAL. Les derniers jours du Mondial des cultures, en particulier la journée de samedi, ont engendré un achalandage important au parc Woodyatt.
Florence K, les Brésiliens, les Colombiens et les Républicains ont rayonné sur la scène, jeudi soir, autant que la lune brillait, dans un spectacle au mélange d’accents sud-américains, blues et feutrés. Tout au long du spectacle, les différents rythmes s’alternaient, ce qui a gardé les spectateurs bien éveillés.
Le spectacle célébrant les 50 ans de carrière d’Edith Butler avec Jean-François Breau, Laurence Jalbert, Maxime Landry, Wilfred LeBouthillier et Marie-Jo Thério a été vu par une très grande foule, vendredi soir.
Selon le directeur du Mondial, Charles Guillemette, le parc a été bondé toute la journée, samedi, de midi à minuit. La Folkothèque était pleine à craquer en soirée. «Il y avait du monde jusqu’à la buvette. Je pense qu’on aurait pu remplir trois Folkothèques ce soir-là», indique-t-il. Il ajoute que l’organisation ne s’attendait pas à ce que l’hommage aux Beatles attire autant de gens à la Grande Place.
Gala Ovation
Dimanche après-midi, à la Maison des arts Desjardins Drummondville, le public était debout pour applaudir chaleureusement les danseurs des cinq meilleures troupes sélectionnées pour participer au gala Ovation.
Celle de Taïwan a brisé la glace avec des numéros d’abord délicats et absolument gracieux, alors que leur prestation finale démontrait beaucoup de caractère. Sitôt entrés sur scène, les danseurs de la République dominicaine ont imposé la bonne humeur et le dynamisme. Les membres de Mackinaw, qui incarnent le Québec d’antan, ont été ceux qui ont reçu la plus chaleureuse réaction du public lorsqu’ils ont quitté la scène. La Croatie a fait son entrée sur scène avec des chants cantonnés par plusieurs membres de la troupe. Finalement, la troupe brésilienne Grupo Sarandeiros était en feu dès les premiers pas de ce qu’ils appellent «la danse de l’amour». C’est d’ailleurs cet ensemble qui a mis la main sur le prix Coup de cœur.
Le gala de fermeture a clos en beauté cette 33e édition, mettant notamment en vedette toutes les troupes invitées.
«On est fatigué, mais en même temps, on ressent un certain bonheur d’avoir vécu une autre édition», commente le directeur général et artistique.
Sur le site, le démontage des installations devrait se terminer vers la fin de la semaine. «Au niveau administratif, c’est une grosse partie qui s’en vient», fait savoir le directeur. La fermeture des livres devrait s’échelonner sur plus d’un mois.
Par la suite, le comité organisateur devra déjà préparer la 34e édition.
Avec la transformation extrême du parc Woodyatt à venir (voir texte en page 4), l’angle de la scène de la Grande Place devrait notamment être modifié. «Ce sera notre gros dossier à l’automne. Tout découle du plan d’aménagement du parc. Il faut qu’on s’attelle à la tâche assez rapidement», mentionne Charles Guillemette en soulignant qu’ils ont été consultés et informés au fil des étapes. (Avec la collaboration de Caroline Lepage)