Marché immobilier : activité en baisse dans l’agglomération drummondvilloise

Marché immobilier : activité en baisse dans l’agglomération drummondvilloise

DRUMMONDVILLE. La Chambre immobilière du Centre-du-Québec vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel des agglomérations de Drummondville et de Victoriaville, établies d’après la base de données provinciale Centris(R) des courtiers immobiliers. Ainsi, au cours du deuxième trimestre de 2014, 179 ventes résidentielles ont été réalisées dans l’agglomération de Drummondville, pour une diminution de 3 % par rapport à la même période de 2013.

Dans l’agglomération de Victoriaville, on a dénombré 103 ventes résidentes pour une baisse de 9 %.

L’agglomération drummondvilloise a aussi enregistré une baisse des ventes de maisons unifamiliales, avec un total de 147 transactions, soit 9 % de moins qu’au même trimestre en 2013. La moitié des unifamiliales se sont vendues à un prix supérieur à 155 000 $ (+4 %), ce qui représente une troisième augmentation trimestrielle consécutive. A l’image des deux trimestres précédents, le nombre d’inscriptions en vigueur, toutes catégories de propriétés confondues, s’est élevé de 7 %, avec 683 inscriptions sur le système Centris(R) au deuxième trimestre de 2014. «Les conditions du marché ont continué de favoriser les acheteurs dans l’agglomération de Drummondville et ceci se reflète aussi dans les délais de vente. Il fallait en moyenne 119 jours pour qu’une unifamiliale trouve preneur», indique Chantal Béland, présidente du conseil d’administration de la Chambre immobilière du Centre-du-Québec et porte-parole de la FCIQ pour cette région.

Dans l’agglomération de Victoriaville, les ventes d’unifamiliales ont diminué de 11 %, pour un total de 86 transactions. Le prix médian pour de telles propriétés a progressé (+3 %) pour une troisième fois au cours des quatre derniers trimestres, la moitié des maisons s’étant vendues à un prix supérieur à 146 750 $. Par ailleurs, l’offre de propriétés à vendre, toutes catégories confondues, a augmenté pour un troisième trimestre consécutif. On comptait en moyenne 323 inscriptions d’avril à juin sur le système Centris(R) des courtiers immobiliers, soit une augmentation de 7 %. "La baisse des ventes, combinée à la hausse de l’offre, a eu pour effet de détendre les conditions du marché. On s’approche de plus en plus d’un marché favorisant les acheteurs dans l’agglomération de Victoriaville», de préciser Mme Béland.

Le ralentissement s’est poursuivi sur le marché immobilier québécois

Pour l’ensemble du territoire québécois, les statistiques montrent que 21 879 ventes résidentielles ont été réalisées au deuxième trimestre de 2014, ce qui représente une baisse de 5 % par rapport au deuxième trimestre de 2013. Il s’agit également d’une troisième baisse trimestrielle consécutive à ce chapitre et de la septième diminution au cours des huit derniers trimestres.

Alors que les ventes de copropriétés (4 586 transactions) n’ont diminué que de 3 % pour la période d’avril à juin 2014, celles de maisons unifamiliales (15 416 transactions) et de plex (1 770 transactions) ont enregistré des replis plus marqués, soit de 5 % et de 7 % respectivement.

Cinq des six régions métropolitaines de recensement (RMR) de la province ont connu une baisse d’activité au deuxième trimestre de 2014. Les reculs les plus marqués ont été observés du côté des RMR de Gatineau (-18 %) et de Saguenay (-15 %), tandis qu’ils ont été plus modérés dans les RMR de Sherbrooke (-7 %) et de Montréal (-5 %). La RMR de Québec a été peu touchée par le ralentissement, enregistrant un repli des ventes de seulement 1 % par rapport au deuxième trimestre de 2013. La RMR de Trois-Rivières, à contre-courant de la tendance provinciale, a été la seule à enregistrer une croissance des ventes, avec 17 % plus de transactions au deuxième trimestre de 2014 qu’à la même période en 2013.

Parmi les plus petits centres urbains de la province, les agglomérations de Sept-Iles (+35 %), de Rouyn-Noranda (+24 %), de Shawinigan (+19 %) et de Val-d’Or (+15 %) ont notamment déjoué la tendance baissière en enregistrant les hausses de ventes les plus importantes.

Le prix médian des maisons unifamiliales au Québec s’est fixé à 231 500 $ au deuxième trimestre de 2014, soit une timide augmentation de 1 % par rapport à celui observé à la même période en 2013.

Par ailleurs, "les acheteurs continuent d’avoir plus de choix, le nombre de propriétés inscrites au système Centris(R) ayant augmenté de 10 % à l’échelle de la province au deuxième trimestre de 2014", souligne Paul Cardinal, directeur du service Analyse du marché de la FCIQ. "Cette tendance à la hausse de l’offre est observable dans la grande majorité des centres urbains de la province", ajoute-t-il.

La Fédération des chambres immobilières du Québec est une association à but non lucratif regroupant les douze chambres immobilières du Québec, de même que près de 14 000 courtiers immobiliers qui en sont membres. Sa mission est de promouvoir et de protéger les intérêts de l’industrie immobilière du Québec afin que les chambres et les membres accomplissent avec succès leurs objectifs d’affaires.

Centris.ca est le site Web de l’industrie immobilière québécoise destiné aux consommateurs, où toutes les propriétés à vendre par les courtiers immobiliers au Québec sont réunies à la même adresse. Visitez Centris.ca pour obtenir plus d’information et de statistiques trimestrielles pour l’ensemble de la province de Québec.

Pour plus d’information sur les statistiques Centris(R) de chacune des régions de la province, on peut consulter le Baromètre FCIQ. (JPB)

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