DRUMMONDVILLE. Florence K, les Brésiliens, les Colombiens et les Républicains ont rayonné sur la scène, hier soir, autant que la lune brillait, dans un spectacle au mélange d’accents sud-américains et blues.
Installée à son piano, Florence K a d’entrée de jeu interprété «I’m leaving you», titre du spectacle et de son plus récent album. Les premières notes du saxophone et de la trompette ont alors été jouées. L’artiste s’est dit très heureuse d’être de la partie et que de se retrouver sur la scène était pour elle la cerise sur le sundae.
Les trois ensembles internationaux ont été invités à la rejoindre sur la scène dès la seconde chanson, «I like you as a friend», en guise d’introduction. Le numéro était chaleureux et le mélange, délicieux.
Tout au long du spectacle, les différents rythmes s’alternaient, ce qui a gardé les spectateurs bien éveillés. À quelques reprises, Florence K s’est amusée sur son piano, en solo. Pendant ce temps, le public rêvait et voyageait en pensées.
«No salgo de aqui» (Je ne sors pas d’ici), pièce qu’elle a composée, a fait danser la Colombie dans des mouvements fluides et en y allant avec quelques impressionnantes portées.
Avant d’interpréter «I can’t stand the rain», la chanteuse a indiqué qu’elle a appris, depuis le début du Mondial des cultures, que les Drummondvillois n’avaient pas peur de la pluie, en faisant référence au défilé dont une partie s’est déroulée sous les averses.
«Pour la pièce portugaise qui signifie «Regarde au ciel», un couple de la troupe de la République dominicaine s’est laissé bercer par la musique avant que les leurs les rejoignent pour tourbillonner doucement.
Lorsque les premières notes et paroles de «Magalenha» ont été jouées et chantées, trois danseurs de l’ensemble du Brésil sont monté sur scène pour y faire une démonstration de Capoeira.
Les Brésiliens ont ensuite présenté un numéro des plus sensuels. Pendant que les danseurs laissaient transparaître toute leur virilité et que les danseuses usaient de leur féminité, la foule était silencieuse et attentive, les yeux rivés sur la scène et sur les écrans géants. Il est fort à parier que plusieurs se sont transportés au Brésil dans leurs rêves au cours de la nuit qui a suivi.
Florence K n’a pas manqué de dire à quel point elle aimait Drummondville. Elle semble avoir passé un très bon moment, hier, et le public aussi. L’une des dernières chansons a réuni tous les ensembles pour un pot-pourri à son image.