DRUMMONDVILLE. C’est le détecteur de fumée installée à l’étage, à la suggestion des pompiers en visite de prévention, qui a sauvé la vie d’un père et de ses deux filles lors de l’incendie survenu dans la nuit de lundi dernier dans leur résidence du 5e Rang à Saint-Majorique.
Le feu, qui a vraisemblablement pris son origine dans le système électrique, s’est propagé très rapidement, au point où, à l’arrivée des sapeurs à 2 h 20, la façade était déjà toute enflammée, comme nous l’a raconté Sylvain Lachapelle, chef du Service incendie de Saint-Majorique.
«J’ai reçu l’appel à 2 h 11 et, à notre arrivée, il n’y avait rien d’autre à faire que de protéger les bâtisses situées toutes proches dont une grange qui recevait des tisons. Nous avons donc été en mode défensif», a expliqué M. Lachapelle qui a reçu l’aide de ses confrères de Drummondville, Saint-Germain et Saint-Bonaventure pour venir à bout du sinistre. Une vingtaine de pompiers ont ainsi mis l’épaule à la roue.
Ce qui est loin de passer inaperçu dans cette histoire, c’est lorsque Sylvain Lachapelle précise que n’eut été du détecteur de fumée, il y aurait eu des pertes de vie dans cet incendie. «Le père a entendu le détecteur et s’est levé pour rapidement constater que la descente au rez-de-chaussée serait difficile. Il a aussitôt pris ses deux filles et ont réussi à traverser l’épaisse fumée pour sortir de la maison. Il s’en est fallu de peu. D’ailleurs le père a tenu à remercier les pompiers qui, lors d’une visite de prévention il y a deux ans, lui avaient recommandé d’installer un détecteur de fumée à l’étage. Cela prouve que nos tournées de prévention ne sont pas inutiles», de faire valoir M. Lachapelle.
La mère et une autre des filles de la famille avaient décidé de dormir à l’extérieur dans une tente cette nuit-là. Personne n’a été blessé.
Les dommages matériels sont toutefois importants car la résidence, datant de 1890, est une perte totale.