DRUMMONDVILLE.L’Hôpital Sainte-Croix, tel qu’on le connaît aujourd’hui, est en fait le quatrième hôpital à Drummondville. C’est l’une des anecdotes intéressantes qui sont répertoriées dans l’ouvrage de l’historien René Bergeron qui s’intitule: «Hôpital Sainte-Croix de Drummondville – La petite histoire des premiers établissements (1910-1950)».
C’est l’Hôtel Corona, à l’angle des rues Cockburn et Lindsay, qui est devenu en 1910 le premier hôpital de Drummondville, au terme d’une entente intervenue entre Éphrem Archambault, propriétaire de la bâtisse, et les Sœurs de la Charité qui, après le décès de leur fondatrice (Marguerite d’Youville, page couverture), ont donné naissance à cinq autres missions après Montréal, dont celle de Drummondville.
Le second hôpital s’installe dans l’ancien couvent des Sœurs de la Présentation situé sur la rue Brock. C’était en 1915. Le troisième hôpital est construit sur le terrain voisin du couvent, qui est connu aujourd’hui sous le nom de l’édifice de la Marguerite, abritant des organismes communautaires.
L’Hôpital Sainte-Croix arrive en 1949, après deux ans de construction sur un terrain acheté des Frères de la Charité par les Sœurs de la Charité en 1946. Ce terrain faisait autrefois partie du domaine d’Edward John Hemming, avocat, gentleman farmer, maire, député, magistrat et fonctionnaire, comme le rappelle l’auteur René Bergeron.
Le petit document d’une quinzaine de pages, incluant de pertinentes photos, a nécessité un certain de temps de recherche que s’est accordé René Bergeron au moment où il était bénévole à l’accueil au pavillon d’Youville. Comme il le dit lui-même, «cette brochure donne un minimum d’informations de base pour poursuivre ses lectures de façon plus élaborée en se procurant le livre Les cent ans d’histoire de l’hôpital Sainte-Croix par Jean-Pierre Marcotte.
L’ouvrage de René Bergeron est actuellement en vente à la Société d’histoire de Drummond et chez Buropro Citation. Il le sera bientôt à la boutique de l’hôpital.