CSDC – En cette fin d’année scolaire, l’heure est au bilan chez le GARAF/Opération PAJE et le moins que l’on puisse dire, c’est que les retombées sont incroyables, voire insoupçonnables, tant dans la collectivité qui bénéficie des interventions qu’auprès des 1500 élèves du secondaire et du primaire de la Commission scolaire des Chênes (CSDC) qui contribuent ainsi à la sauvegarde de leur environnement.
Au dire de Pablo Desfossés, coordonnateur de ce programme inédit et avant-gardiste, il est certain que les heures de travail effectuées sur les terres publiques, privées et agricoles constituent des retombés non négligeables et que leur ampleur n’est pas assez connue du milieu.
Avant d’aller plus loin, pour mieux situer la combinaison de ces deux organismes, rappelons que le GARAF est l’acronyme de Groupe d’aide pour la recherche et l’aménagement de la faune, alors que PAJE est celui de Partenaire action jeunesse en environnement.
Cette année, par exemple, les travaux du GARAF/Opération PAJE sur notre territoire ont surtout contribué à mettre en valeur et à restaurer les écosystèmes urbains et périurbains.
«Les travaux réalisés ce printemps ont été orientés principalement sur les inventaires et aménagements fauniques comme les haies brise-vent et les bandes riveraines», met en perspective Pablo Desfossés, avant de s’aventurer à chiffrer les fruits de ce travail.
100 000 $ cette année
Donc, s’il faut mettre un chiffre sur ces retombées, M. Desfossés ne craint pas d’avancer qu’elles doivent atteindre près de 100 000 $ juste pour cette année.
«Je dirais que c’est près d’un demi-million de dollars que les jeunes, enseignants et techniciens ont investi dans la collectivité depuis 6 ans», rajoute celui qui, il y a une quinzaine d’années, a joué un rôle de premier plan en mettant en place les bases de ce qui allait devenir le GARAF.
«Ajoutons à cela, les 12 000 arbres par année qui sont plantés et les données sur la qualité de l’eau fournies par les élèves qui alimentent le COGESAF sur la qualité globale du bassin versant», s’empresse d’ajouter Pablo Desfossés en se réjouissant du fait que le GARAF/Opération PAJE fait partie de la "Convergence des données de qualité de l’eau" au même titre que des municipalités et autres organisme de conservation.
Le coordonnateur du GARAF/Opération PAJE n’est évidemment pas en mesure de mettre des chiffres quant aux retombées que génère ce programme sur les élèves qui vont sur le terrain pour prendre part à des situations d’apprentissage et d’évaluation, des SAÉ dans le jargon, mais, à son dire, elles sont gigantesques à plusieurs égards.
M. Desfossés n’entend pas prendre tout le mérite pour ce succès, celui-ci affirmant que les partenaires y jouent un rôle clef, tant pour la rigueur, l’encadrement et le support financier.
Il insiste d’abord pour dire que le travail des jeunes est encadré par des enseignants et des techniciens formés adéquatement pour les actions qu’ils auront à réaliser.
«Puisque la rigueur fait partie de nos préoccupations, nous pouvons compter sur nos partenaires techniques et scientifiques comme le COGESA, le MAPAQ, le ministère des Forêts de la Faune et des Parcs, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques pour nous venir en appui», fait part M. Desfossés.
Celui-ci n’oublie pas de mentionner l’apport des entreprises d’ici qui mobilisent leurs ressources pour encourager les jeunes dans cette voie, en l’occurrence Canimex, Béton Demix, Waste Management et Développement Charlesmont.
«La Caisse Desjardins de Drummondville contribue de belle façon aux réalisations de 2014, alors que la somme accordée pour le financement des travaux est de 10 000$. Ce montant s’ajoute aux financements d’Hydro-Québec (15 000$), de la Conférence Régionale des Élus, du Forum Jeunesses et de la Banque National, par l’entremise de son programme présent pour les jeunes (25 000$)», informe Pablo Desfossés en ne manquant pas de souligner combien importantes sont ces contributions pour assurer la pérennité du programme.
À preuve, le total de 1500 élèves de cette année représente une légère diminution par rapport à l’an passé.
«Bien que la demande soit forte au primaire et au secondaire, notre implication est limitée et, faute de ressources, ne peut répondre à tous les besoins», se désole le coordonnateur de GARAF/Opération PAJE.
Il indique que ce manque de ressources fait en sorte que l’on a dû réduire le champ d’action du programme à trois écoles secondaires, et ce, sans compter la demande des écoles primaires qui va en grandissant.
«Nous souhaitons de tout cœur répondre à la demande dès l’an prochain si, bien sûr, nos partenaires perpétuent leur aide financière», conclut M. Desfossés en invitant ceux et celles qui souhaitent en savoir davantage sur le GARAF/Opération PAJE à suivre les activités sur la page Facebook de l’organisme.