DRUMMONDVILLE.Le site du pénitencier de Drummondville n’est pas à l’abri d’une évasion par hélicoptère, semblable à celle qui a eu lieu en fin de semaine à Orsainville.
C’est ce qu’indique le journal La Tribune qui, après avoir parlé avec Yves Tremblay, président de Photohélico.com, constate que les espaces dégagés, autant à la prison Talbot, à Sherbrooke, qu’à l’Établissement Drummond permettraient à un hélico de se poser et de repartir avec ses nouveaux passagers à bord.
Yves Tremblay, qui a déjà pris des photos aériennes de la prison de Drummondville, trouve que le site du pénitencier de la rue Jean-de-Brébeuf, où les peines sont plus lourdes, est même plus facile d’accès que celui de Talbot.
«Un bon pilote atterrit là. Ça serait possible d’après moi. Il y a assez d’espace… On a besoin de l’espace d’environ 12 automobiles placées en face sur deux rangées pour atterrir. Il serait possible d’atterrir entre le terrain de balle et de volleyball. Facilement!», a-t-il précisé lors d’un entretien téléphonique avec La Tribune.
Notre photographe Ghyslain Bergeron, dont on aperçoit une photo aérienne ci-contre, est également d’avis que l’espace près du terrain de baseball serait propice à l’atterrissage d’un hélico.
On se rappelle qu’une évasion spectaculaire s’est déroulée samedi soir dans une cour du Centre de détention de Québec où a pu atterrir un hélicoptère et puis redécoller en compagnie des trois évadés Serge Pomerleau, Yves Denis et Denis Lefebvre, toujours recherchés.