Orléans Express, loin d’abandonner la desserte de Drummondville

Orléans Express, loin d’abandonner la desserte de Drummondville
Le nouveau terminus d'Orléans Express à Drummondville ouvrira ses portes au mois de juillet.

DRUMMONDVILLE.Orléans Express n’a pas l’intention d’abandonner la desserte de Drummondville, tient à préciser Lucille Landry, propriétaire de l’agence d’Orléans Express à Drummondville.

Pourtant, certaines informations laissent entendre que les dessertes de Drummondville et Victoriaville seraient abandonnées en vertu des modifications d’horaire proposé que la compagnie a déposées à la Commission des Transports du Québec pour une mise en vigueur le 6 juillet 2014. Ainsi, certains médias régionaux titrent : «Orléans Express veut abandonner Thetford, Drummond et Victo», en date du 29 mai. Un article de la Presse Canadienne souligne que «des réductions de service sont prévues sur tous les trajets entre Montréal et Québec, incluant ceux qui transitent par Trois-Rivières, ainsi que pour les dessertes de Drummondville et Victoriaville».

Mme Landry réplique que c’est faux. «Si vous consultez notre site web, vous verrez que la desserte de Drummondville n’est pas abandonnée, il y a même des ajouts dans les modifications proposées à comparer avec le service actuel. De plus, le nouveau terminus (sur la rue Janelle) sera ouvert officiellement au cours du mois de juillet. Je ne crois pas que c’est pour le tenir fermé».

Les modifications concernant la desserte de Drummondville sont indiquées de la façon suivante sur le site web d’Orléans Express: six départs quotidiens de Montréal à Drummondville dont trois arrêteront à Saint-Hyacinthe; deux départs quotidiens de Montréal à Victoriaville, (arrêts à Drummondville et Saint-Hyacinthe) et abandon des services entre Victoriaville et Thetford Mines.

Il est un fait par ailleurs admis que le transporteur a l’intention de ne plus desservir les villes de La Tuque, Grand-Mère et Thetford Mines, d’abandonner certains trajets vers Gaspé et d’en réduire d’autres.

Orléans explique que «ces changements sont nécessaires en raison des fortes baisses d’achalandage que nous connaissons depuis quelques années sur toutes nos routes causant ainsi d’importants problèmes de rentabilité et menaçant la continuité de l’ensemble des services du transporteur».

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