Bienvenue aux bedons ronds

Par Jessica Ebacher
Bienvenue aux bedons ronds

Amélie Fiset

SANTÉ – Grâce à son système d’accès adapté, qui permet à ses médecins d’avoir un agenda plus libre, la clinique médicale de la Marconi accepte de nouvelles patientes enceintes pour des suivis de grossesse. Qu’elles aient un médecin de famille ou pas.

Ces femmes peuvent ainsi compter sur la présence d’un médecin pour les suivre régulièrement, et ce, qu’elles soient «orphelines» du système ou que leur médecin de famille ne fasse pas de suivi de grossesse. Celles pour qui le médecin n’assume plus de suivi après la 30e semaine sont aussi les bienvenues.

Contrairement aux autres patients de la clinique qui fonctionnent selon le système d’accès adapté, les femmes enceintes peuvent avoir une série de rendez-vous fixés d’avance. (Voir le texte Délais adaptés aux patients à soigner, publié sur le www.journalexpress.ca et dans l’édition de mercredi dernier.)

Comme la majorité des médecins de la clinique de la Marconi sont également de garde au département de l’obstétrique de l’Hôpital Sainte-Croix, il est fort possible que la médecin qui assure le suivi de grossesse d’une patiente soit celle qui l’assiste à son accouchement.

Une autre particularité de la clinique est d’offrir une prise en charge des femmes enceintes dès les premières semaines de grossesse. Dre Marie-Claude Cayouette, l’une des propriétaires, indique que cette première visite est réalisée par une infirmière. Cette dernière peut notamment conseiller la femme sur l’alimentation et les habitudes de vie à prioriser et répondre à une multitude de questions. Le système habituel de santé prévoit, en comparaison, une première visite entre la 10e et la 12e semaine.

«Les maux de cœur sont déjà bien présents (vers ce stade de grossesse)», donne en exemple Dre Cayouette pour illustrer le type de sujet qui peut être abordé plus tôt.

Après l’accouchement, les patientes qui ont un médecin de famille différent sont reprises en charge par celui-ci.

«Quand ce sont des patientes qui n’ont pas de médecin du tout, on essaie de les garder et ça leur permet d’avoir un médecin de famille après», ajoute Dre Amélie Fiset, également propriétaire.

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