FERMETURE. S’il y a une personne qui, à Saint-Guillaume, a légitimement le droit de s’attrister plus que quiconque de la fermeture imminente du Juvénat Saint-Louis-Marie, c’est bien le maire Jean-Pierre Vallée.
Non seulement, outre sa fonction de premier citoyen, M. Vallée est-il le président de la Corporation du Juvénat Saint-Louis-Marie depuis 2005, mais celui-ci y a passé une très grande partie de sa vie professionnelle, soit de 1971 à 1985, à titre d’enseignant, puis à partir de cette date jusqu’en 2005, comme directeur de l’institution.
«C’est un coup dur pour Saint-Guillaume», reconnaît Jean-Pierre Vallée, qui est lui-même manifestement ébranlé par ce qui arrive avec cette mort annoncée de cette belle maison d’enseignement, et ce, tant au plan académique, municipal que patrimonial, pourrions-nous dire.
Terrain et bâtisse
Même si dans les faits, la décision de fermer le juvénat en juin prochain n’est pas encore officielle, M. Vallée ne doute plus qu’elle sera entérinée en juillet prochain lors de l’assemblée générale de la Corporation après que l’on aura fait la présentation des états financiers.
Que fera-t-on alors de ce bâtiment historique qui date de 1886 et de son vaste terrain de quelque 21 000 mètres carrés?
Sans présumer de rien, M. Vallée suggère qu’il faudra certes considérer le potentiel de ces terrains dont le zonage permet la construction résidentielle.
Il faudra surtout décider de l’avenir de cet édifice qui, tout en considérant son caractère patrimonial, nécessitera des correctifs, peu importe ce que l’on en fera, si l’on décide de le conserver intact, bien sûr.
Il y a également les quelque 150 000 $ en hypothèques qui viendront influencer ceux et celles qui auront à prendre la décision finale.
Chose certaine, selon Jean-Pierre Vallée, de sérieuses réflexions s’imposent d’ici cette assemblée générale, si bien que ceux qui ont des pistes de solution à proposer sont les bienvenus.