Petite Fripouille vient d’emménager dans les locaux de l’ancienne boutique Jenny Jane, qui a fermé ses portes dernièrement. En plus d’offrir des vêtements "déjà aimés", des accessoires exclusifs et des vêtements de maternité, cette friperie boutique située au bas de la rue Heriot comprend un coin allaitement accessible à toutes les mamans, sans obligation d’achat.
"Le coin allaitement, c’est ma grande fierté", exprime la propriétaire, Audrey Smith, qui se rappelle comment elle éprouvait de la difficulté à allaiter son garçon quand elle sortait se promener. "Je trouvais ça décourageant", se souvient-elle.
S’il existe une halte-allaitement au CLSC Drummond et aux Promenades Drummondville, le centre-ville en était dépourvu. Ce secteur est pourtant fréquenté par un grand nombre de poussettes. Chez Petite Fripouille, les parents bénéficient également d’un endroit pour changer leurs petits. "Je veux que ça se sache", avance-t-elle.
En outre, des "café-mamans" débuteront en septembre prochain, où la boutique ouvrira une heure plus tôt le matin afin que les mères de famille puissent discuter autour de thèmes auxquels se grefferont à l’occasion des spécialistes.
Le rendez-vous des mamans
Il faut savoir que la friperie, qui compte des collections "déjà aimées" pour les 0-8 ans, s’est transformée avec le temps en un lieu de rassemblement que les mères de famille ont adopté. "J’avais souvent envie de partir ma machine à café. J’ai même deux mamans qui ont failli perdre leurs eaux dans ma boutique", illustre Mme Smith.
Cette vocation a d’ailleurs motivé le déménagement de la friperie boutique dans des locaux plus vastes, elle qui était auparavant située plus haut sur la rue Heriot, près du chemin de fer.
Cette belle aventure perdure depuis bientôt quatre ans, soit depuis que l’entrepreneure a démarré Petite Fripouille, au terme d’un congé de maternité. Ayant travaillé une dizaine d’années au sein de diverses boutiques et forte de son expérience comme éducatrice, Audrey Smith a écouté son instinct. Ce projet, elle ne le regrette pour rien au monde, surtout qu’il répond à un véritable besoin.
"Les mamans sont fières, mais elles n’ont pas toutes les moyens de payer le gros prix pour les vêtements de leurs enfants", constate la propriétaire, qui accorde une grande importance à la qualité du linge "recyclé" qu’elle achète en lui redonnant ainsi l’occasion d’être "aimé" à nouveau.