À l’aube du 200e anniversaire de Drummondville, l’initiative de René Bergeron de tenir en cette journée de vendredi une exposition sur les débuts de Drummondville, dans la cour centrale des Promenades, est un événement «instructif» qui mériterait d’être répété.
Le retraité de Saint-Wenceslas, résidant maintenant à Drummondville, René Bergeron veut faire connaître le livre d’histoire qu’il vient de publier intitulé «Il était une fois dans le canton de Grantham», couvrant la période allant de 1792 à 1825 sur 80 pages réparties en 7 chapitres et 13 appendices.
Sur une demi-douzaine de tables sont disposés, outre des exemplaires de son livre aux fins de consultation seulement, des publications sur Drummondville écrites par d’autres auteurs, des cartes cadastrales sur le canton de Grantham, un document inédit intitulé «Les six grandes étapes préparatoires à la fondation de Drummondville», quelques autres de ses ouvrages publiés à compte d’auteur et la page couverture de la brochure «Le petit livre sur Drummondville à ses débuts» à paraître bientôt.
«C’est une première expérience du genre pour moi. Ma motivation n’est autre que ma passion pour l’histoire que je veux partager avec le plus de gens possible», explique M. Bergeron, comptable de profession. «J’espère que les visiteurs davantage sur l’historique entourant la fondation de cette petite colonie de la rivière Saint-François qui allait devenir Drummondville».
Quiconque plonge dans cette époque de 1815, alors que les soldats démobilisés après la guerre de 1812 contre les Américains s’étaient vu offrir des terres pour devenir colons-défricheurs, ne peut rester insensible. Surtout quand on sait qu’un super-volcan en Indonésie a transformé tout le climat de la planète, rendant très difficiles les récoltes… La Couronne britannique leur avait cédé des terres dans les six premiers rangs à partir de la rivière Saint-François, le troisième rang étant aujourd’hui le boulevard Saint-Joseph…
Le livre de René Bergeron, qui est en vente chez Bureau Pro et à la Société d’histoire au prix de 25 $, est fort instructif et gagnerait à être présenté, raconté et expliqué à des jeunes drummondvillois. Yolande Allard et Maurice Vallée, deux historiens professionnels, l’ont grandement aidé en ce qui concerne l’exactitude et la véracité des faits. Dommage que l’exposition n’ait duré qu’une journée.
Les gens intéressés à obtenir gratuitement la version numérique du livre peuvent le faire en contactant l’auteur par courriel au rene-bergeron@cgocable.ca