Luc Sylvestre ira de l’avant avec son projet de club échangiste.
Brisant le silence qu’il s’était imposé durant les procédures judiciaires, le promoteur, via le bureau d’avocats Archer, a émis lundi soir un communiqué précisant que, maintenant que la polémique est terminée, il attend impatiemment l’émission des permis ordonnée par le juge Richard Nadeau en 2012.
«Le 5 décembre dernier, la Cour d’appel du Québec a statué en faveur de notre client, rejetant l’appel de la Ville de Drummondville. Rappelons-nous qu’en 2012, la Cour supérieure avait ordonné à la Ville de délivrer les permis requis en vue de rénover le bâtiment situé au 2655 rue St-Pierre au nord de Drummondville et le permis requis pour opérer un club social privé (échangiste)», fait savoir le communiqué transmis par ses avocats.
Prenant acte du fait que le maire Cusson et le Conseil municipal n’entendent pas continuer le débat judiciaire devant la Cour suprême du Canada, Luc Sylvestre, durant les prochaines semaines, «s’attardera à réaliser les rénovations requises afin de donner naissance à son entreprise».
En outre, il est spécifié que «le silence de Monsieur Sylvestre à ce jour est dû à son désir de n’envenimer d’aucune façon le débat avec la Ville de Drummondville et de plutôt attendre le dénouement des procédures judiciaires pour commenter. Maintenant que la polémique est terminée, il entend faire visiter la zone publique de son commerce aux intéressés».
Lors de la dernière assemblée du conseil municipal, le maire Alexandre Cusson avait informé les citoyens que les élus drummondvillois avaient décidé à l’unanimité de cesser les procédures qui les auraient amenés en Cour Suprême, là où évidemment les coûts auraient été exorbitants. Il a toutefois signifié que la Ville allait « encadrer » ce type d’établissement.
Et c’est précisément ce que le conseil municipal a justement fait lundi après-midi lors d’une assemblée spéciale. Les élus ont en effet adopté un avis de motion d’un règlement amendant le règlement de zonage (4300) dans le but de modifier l’article 31 intitulé «Terminologie» de façon à apporter des précisions à la définition du mot «érotique» et de l’expression «établissement à caractère érotique», de façon à inclure club échangiste.