Disant avoir été mal représenté par Bernard Boudreau, Lionel Pat Laplante a porté plainte au Barreau du Québec et entend poursuivre l’avocat drummondvillois pour plusieurs milliers de dollars.
L’homme d’affaires, maintenant à la retraite, a raconté à L’Express qu’il s’est trouvé dans l’obligation de plaider seul, le 5 décembre dernier, devant la Cour municipale de Nicolet, où il devait contester des amendes pour des travaux effectués sans permis en 2011 sur des terrains lui appartenant à Saint-Léonard-d’Aston.
Un mois auparavant, Pat Laplante avait demandé une remise des procédures puisque l’avocat Boudreau, «ne pouvait plus me représenter, ayant été radié par le Barreau du Québec, et attendait sa réinsertion. Le juge et le procureur n’étaient pas contents mais une remise a été acceptée pour la date du 5 décembre», a indiqué l’homme d’affaires qui, reçus à l’appui, a montré qu’il avait payé d’avance l’avocat drummondvillois (700 $) pour ses services.
Dans la semaine précédant le 5 décembre, «M. Boudreau m’a dit qu’Émilie Jutras devait me représenter, mais elle s’est désistée pour cause de maternité. Le 5 décembre, j’ai appelé plusieurs fois M. Boudreau mais il me disait toujours qu’il allait me rappeler. Finalement, à 19 heures, je me suis présenté en Cour et j’ai dû me défendre seul car il n’était plus question d’avoir une remise, vu que ça faisait déjà quatre fois. M. Boudreau aurait voulu que je prenne un arrangement de dernière minute, mais j’ai refusé. Ma défense n’était pas adéquate car tout mon dossier (plans, lettres de la MRC et photos) était en possession de M. Boudreau. Finalement, pour ma cause perdue, j’ai eu une amende de 500 $ et des frais totalisant 349 $. Avant de quitter la Cour, le juge ainsi que le procureur m’ont fortement recommandé de poursuivre Bernard Boudreau au Barreau du Québec. C’est ce que j’ai fait et il y aura un prix à payer pour tous mes problèmes», a confirmé M. Laplante.
L’Express a tenté de joindre M. Boudreau mais il est en vacances à l’extérieur du pays jusqu’à la fin de février.
Par ailleurs, dans un avis payé par le Barreau du Québec, qui paraît en page 37 de notre prochaine édition, il est précisé que la radiation reste en vigueur pour une durée de six mois à compter du 30 octobre 2013.