Arrivé à Drummondville le 1er janvier 2013, René Bergeron, natif de Saint-Wenceslas, a vite décidé de s’intéresser à sa nouvelle communauté. En fait, il s’en est tellement intéressé qu’il a décidé d’en faire un livre. Du 15 février 2013 jusqu’en décembre dernier, l’auteur a entièrement consacré son temps à écrire sur les tout débuts de sa ville d’adoption.
«Comme j’aime l’histoire, j’ai commencé à en apprendre sur Drummondville. J’ai découvert que la ville fut fondée après la démobilisation des soldats, en 1815, à la suite d’une guerre qui avait éclaté en 1812. À partir de là, c’est alors devenu une passion pour moi d’écrire et le temps est passé très vite», raconte celui qui s’intéresse à la généalogie depuis une vingtaine d’années.
80 pages d’histoire
Intitulée «Il était une fois dans le canton de Grantham», l’œuvre de monsieur Bergeron couvre la période allant de 1792 à 1825 sur 80 pages réparties en 7 chapitres et 13 appendices.
Tout y passe : la création des Cantons-de-l’Est, le canton de Grantham, la Guerre de 1812, le projet de colonisation et la fondation d’un établissement agricole et militaire en bordure de la rivière Saint-François, à l’été 1815, qui prendra le nom de Drummondville en l’honneur de Gordon Drummond, gouverneur du Bas-Canada.
Survol et fidélité
«C’est surtout un survol que j’ai fait, pas une recherche approfondie. Mon grand souci était de présenter les événements de façon fidèle. Les faits qui sont encore incertains, je n’en ai pas parlé dans le livre. Yolande Allard et Maurice Vallée, deux historiens professionnels, m’ont grandement aidé en ce qui concerne l’exactitude et la véracité des faits», explique le comptable de formation.
Dans l’ouvrage historique, les lecteurs verront aussi le nom et les notes biographiques de la soixantaine de personnages liés de près ou de loin à la fondation de Drummondville, le nom des premiers colons, des premiers missionnaires et des premières rues de la ville, les maisons célèbres, le cimetière Watts-Sheppard et la biographie du fondateur Frederick George Heriot.
Passion et souvenir
«Ma démarche se voulait une activité davantage axée sur la passion que sur le côté financier de l’exercice. En fait, ça m’a même coûté quelque sous pour produire le livre. J’aurais pu investir dans des vacances, par exemple, mais j’ai plutôt choisi de laisser un souvenir. Et je dois le dire : je suis très fier de mon livre», conclut René Bergeron.
Les gens intéressés à obtenir gratuitement la version numérique du livre peuvent le faire en contactant l’auteur par courriel au rene-bergeron@cgocable.ca. La version papier, elle, sera disponible vers le 15 janvier au coût de 25 $.