(Jean-Pierre Boisvert) — Plusieurs élus germainois, incluant le nouveau et l’ancien maire, Mario Van Doorn et Yvon Nault, ont procédé ce midi au geste symbolique de l’ouverture de la valve permettant la jonction du précieux liquide entre les aqueducs provenant de Drummondville et le réservoir de Saint-Germain, situé derrière l’hôtel de ville, sur la Rhéaume.
Les travaux débutés en juin sont en effet arrivés à leurs fins, au grand plaisir des élus. «Maintenant que nous avons l’eau en quantité et en qualité, nous pouvons regarder vers l’avenir et enfin tourner la page sur ce chapitre», a déclaré Mario Van Doorn. «Saint-Germain va changer de visage, le développement va s’accélérer et nous allons mettre nos énergies sur la réalisation de plusieurs dossiers dont celui qui est prioritaire: le centre communautaire», d’ajouter le nouveau magistrat de la municipalité.
«Quant à moi, c’est un soulagement et une grande fierté de voir se réaliser cette promesse faite il y a 10 ans», a pour sa part fait valoir l’ex-maire Yvon Nault.
La concrétisation du projet aura coûté quelque 11,6 millions $. Québec a accordé une subvention de 2,5 M $ à la municipalité dans le cadre du programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM). Le budget établi a été respecté jusqu’à présent.
Au total, ce sont 1785 unités, comprenant les secteurs résidentiels, commerciaux et industriels, qui sont désormais branchés sur le système municipal. On parle d’environ 1600 citoyens alors qu’une cinquantaine de nouveaux consommateurs se brancheront dans les prochaines semaines.
Si les Germainois règlent ainsi un épineux problème d’eau potable, les Drummondvillois, de leur côté, obtiennent une compensation financière de 4,2 M $ et un montant de 0,60 $ par mètre cube d’eau basé sur une consommation maximale quotidienne de 4 416 mètres cubes. Un compteur est installé à l’arrivée de l’eau de Drummondville pour voir à ne pas dépasser la limite autorisée. La surveillance est effectuée par un système informatique.