Pascal Demers et Katy Bourgault, qui ont repris la gestion du défunt cabaret le Jubé, situé dans l’ancienne église Saint-Philippe, ont dû donner un nouveau nom à leur commerce. S’ils avaient l’intention de l’appeler «Le Vieux Clocher de Drummond», une mise en demeure les a forcés à reconsidérer leur choix.
Tel que rapporté dans d’autres médias de la région, le propriétaire du Vieux Clocher de Magog, Bernard-Y. Caza, n’a pas apprécié qu’un autre commerce emprunte sans autorisation un nom tout à fait semblable au sien. L’inscription du nom «Le Vieux Clocher de Drummond» avait été faite, le 7 juillet dernier, au registraire des entreprises. En date du 2 décembre 2013, l’appellation a toutefois été changée pour «Le cabaret Le Clocher».
Ils n’ont jamais voulu mal faire
M. Genest et Mme Bourgault ont donc fait marche arrière, spécifiant qu’ils n’avaient jamais voulu mal faire.
«C’est à la suggestion du propriétaire de cet ancien lieu sacré du boulevard Mercure que le couple, locataire des lieux, avait choisi de baptiser ainsi son commerce. Les entrepreneurs affirment que jamais ils n’ont voulu profiter de la notoriété du Vieux Clocher de Magog, dont ils connaissent pourtant la réputation. Ils trouvaient simplement que ce nom collait bien à leur commerce, qui présentera des spectacles en plus de servir des repas», ont-ils récemment confié à La Tribune.
Selon Pierre Aubé, préposé aux renseignements au Registraire des entreprises du Québec, son organisation s’assure de l’exclusivité d’un nom seulement dans le cas d’une constitution de société par action ou d’une incorporation sans but lucratif. «Pour une immatriculation personnelle, comme c’est le cas ici, on vérifie seulement si le nom est conforme aux normes de la langue française», explique-t-il.
N’empêche que l’ouverture du nouveau resto-bar est imminente si l’on se fie à l’affiche extérieure annonçant le spectacle du chanteur country Pascal Bessette le samedi 21 décembre prochain.