Luc jr Lavoie, qui a poignardé à mort Maxime Fausse le 25 novembre 2011 dans un appartement de la 105e avenue, a été condamné hier à sept ans de prison par le juge de la Cour du Québec Conrad Chapdelaine au palais de justice de Drummondville.
L’accusation initiale de meurtre non prémédité a été réduite à homicide involontaire, face à laquelle Luc jr Lavoie a plaidé coupable. Le juge s’est rendu à la suggestion commune des avocats des deux parties pour une sentence de sept ans d’emprisonnement. Étant donné qu’il a déjà purgé deux ans de prison préventive, le Drummondvillois de 25 ans passera cinq ans derrière les barreaux.
Maxime Fausse a été poignardé à quatre reprises ce vendredi fatidique, vers 19 heures, lors d’une soirée entre amis. Il a reproché à son agresseur de battre sa conjointe et une bagarre a suivi entre les deux protagonistes, manifestement sous l’effet de l’alcool. La victime a trouvé la force de se traîner jusqu’à la Boucherie Germain Dubé, de la rue Saint-Aimé, située à environ 150 mètres de chez lui. Il est finalement décédé des suites de ses blessures au centre hospitalier de Trois-Rivières.
Lors des comparutions, une tante de la victime, Caroline Ménard, avait confié tout haut ce que ses proches pensaient en silence en disant : «C’est inhumain». Mme Ménard a raconté qu’elle était allée sur les lieux de l’agression. «J’ai vu le massacre. C’est atroce. Un être humain normal ne peut faire quelque chose comme ça», avait-t-elle lancé en parlant des traces laissées dans l’appartement où vivait son neveu sur la 105e avenue.
On se rappellera que Richard Dubé, qui travaillait ce vendredi soir à la Boucherie, avait vu entrer la victime qui saignait abondamment. C’est lui qui a contacté le 911. Les enquêteurs de la Sûreté du Québec étaient venus sur place et étaient repartis avec les bandes vidéos puisque les caméras de la boucherie avaient tout filmé des derniers efforts de Maxime Fausse pour obtenir de l’aide.