Le Cabaret Box Office disparaîtra définitivement

Le Cabaret Box Office disparaîtra définitivement
La plupart des 18 appartements devraient être prêts cet été. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Fermée depuis 18 mois, la salle de spectacles du Box Office ne rouvrira pas ses portes. L’espace cabaret ainsi qu’une partie des deuxième et troisième étages, qui abritaient des chambres d’hôtel, seront transformés en 18 nouveaux appartements locatifs, moyennant des investissements d’environ 1 M $.

Si tout se déroule comme prévu, les travaux devraient commencer au début de 2014, afin de construire des appartements de 3 pièces et demie et 4 pièces et demie, de moyenne gamme. La plupart d’entre eux devraient être prêts cet été. À la demande de la Ville, la façade du bâtiment sera aussi complètement réaménagée.

Un des propriétaires, Marc Benoit, motive notamment ce changement d’orientation par la forte demande pour des logements au centre-ville. «Trois locataires se sont déjà manifestés pour occuper un appartement», avance cet entrepreneur qui possède, avec ses partenaires d’affaires, d’autres immeubles locatifs.

Fait important : les services de restauration du commerce restent néanmoins en activité. «Le pub et le Marcus ne feront qu’un», poursuit-il. La verrière est ouverte les matins et les midis alors que l’espace pub offre depuis six mois des repas en soirée.

La fin d’une salle de spectacles

Au dire de M. Benoit, la fermeture du Cabaret Box Office était inévitable, surtout depuis l’arrivée de la Maison des arts Desjardins. Les nouvelles installations, financées en grande partie par des fonds publics, permettent de desservir plusieurs organismes sans but lucratif, comme les écoles de danse ou les troupes de théâtre, qui louaient auparavant les espaces de la défunte salle de la rue Lindsay. «Avec son studio, la Maison des arts comble actuellement ce besoin et peut offrir de meilleurs prix. En étant privé de ces revenus, ça devenait moins intéressant pour nous. Sans aucune subvention, il devenait difficile d’être rentable à long terme», explique M. Benoit.

Toutefois, ce dernier n’a pas été pris au dépourvu, ayant vu venir ce tournant depuis longtemps grâce aux bons rapports qu’il a toujours entretenus avec le directeur général de la Maison des arts, Roland Janelle. «C’est normal que la culture au Québec soit subventionnée», est-il d’avis.

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