Le 25e bâtisseur que la Chambre de commerce et d’Industrie de Drummond va introniser à son Temple de la renommée des affaires le 27 janvier prochain est un homme au parcours impressionnant : Richard Bourbeau.
L’homme d’affaires, reconnu pour diriger depuis 2001 l’entreprise Sixpro, un sous-traitant spécialisé en application de revêtement de surface, cumule depuis quelques mois la fonction de vice-président de l’entreprise Aéronergie.
Bachelier en sciences de l’éducation de l’Université de Sherbrooke et possédant une maîtrise en Administration des affaires, Richard Bourbeau est engagé sur les plans industriel, économique et social depuis plus d’une trentaine d’années.
C’est en 1972 qu’il entreprend sa carrière professionnelle comme professeur d’éducation physique à Drummondville puis à Hull. Il faut remonter à 1977 pour lier le nom de Richard Bourbeau au monde industriel de la région. Commissaire industriel jusqu’en 1979 pour le Conseil économique Drummond, il assume de 1980 à 1992 la présidence de Venmar, un manufacturier de systèmes de ventilation résidentielle et commerciale. En 1983, il devient président de Pépinière Dominique Savio, un producteur-distributeur d’arbres ornementaux feuillus et fruitiers de petits et gros calibres.
En plus de ses engagements professionnels, Richard Bourbeau a milité au sein de plusieurs organismes et associations. De 1984 à 1986, il a été président du Groupement des chefs d’entreprises du Québec, un groupement de plus de 1200 présidents d’entreprises manufacturières québécoises. En 1985, il est membre du Comité Nielson pour la révision de tous les programmes fédéraux. Le comité, formé de 14 personnes provenant de toutes les provinces canadiennes, avait comme mandat de recommander au vice-premier ministre, des coupures dans les programmes fédéraux afin de réduire le déficit.
De 1986 à 1992, il siège au conseil d’administration du Cégep de Drummondville. De 1987 à 1991, il est aussi président du Comité consultatif du Bureau de développement industriel du Conseil national de la recherche du Canada (CNRC). De 1989 à 2006, il agit comme président du conseil de Gestion Capital de Développement 04, une compagnie de placement commanditée par la Société régionale d’investissement Mauricie-Bois-Francs.
Au début des années 90, il est président du Centre québécois pour l’informatisation de la production (CQIP), un organisme pour l’orientation et le soutien de l’évolution technologique pour les méthodes de production dans les PME québécoises. De 1994 à 2000, il est président du conseil d’administration de l’Institut québécois du développement de l’horticulture ornementale (IQDHO) et de 1999 à 2001, il est nommé à la présidence de la Fédération interdisciplinaire de l’horticulture ornementale du Québec.
Comme lui a déjà dit sa femme Louise Boisclair : «À force d’être président de ci et président de ça, tu finiras par être président des présidents… »
De 2006 à 2011, on le retrouve à la présidence du comité régional ACCORD pour la région du Centre-du-Québec. De 2006 à 2008, il est aussi président du conseil d’administration de l’AMETVS, l’Association des manufacturiers d’équipements de transport et de véhicules spéciaux. Depuis 2010, il est membre du conseil d’administration du Club de golf et curling de Drummondville. De 1985 à ce jour, Richard Bourbeau a également été membre de plusieurs autres conseils d’administration et comités consultatifs de PME québécoises. Comme l’a souligné le présentateur de la conférence de presse tenue cet après-midi à l’Hôtel Le Dauphin, Luc Gaudreau, il est difficile de trouver une personne plus engagée dans le développement des PME au Québec. Et depuis 2011, il fait partie de la cellule de mentorat d’affaires de Drummondville dont la mission est le support aux entrepreneurs.
« D’aller rejoindre les autres personnalités sur cette liste prestigieuse des bâtisseurs est pour moi un honneur », a commenté Richard Bourbeau. « En plus, j’ai eu tellement de plaisir à faire ces activités que c’est pour moi un double bonus, comme un deuxième dessert ».
Interrogé à savoir où il a pris toute son énergie pour s’impliquer de la sorte depuis plus de 30 ans, le nouvel intronisé explique qu’il a toujours été optimiste. « Si je me suis tant engagé, c’est que j’ai toujours cru que ça en valait la peine pour changer les choses. Quand tu n’aimes pas quelque chose, tu t’arranges pour que ça marche et pour ça, il faut aller là où se prennent les décisions. Les gens qui passent leur temps à se plaindre perdent de leur énergie et ça ne change rien au bout du compte. Moi, on m’a souvent encouragé à aller de l’avant », a-t-il raconté. Sa femme Louise prétend pour sa part que le secret, c’est qu’il a été « bien marié »…
La cérémonie d’intronisation se déroulera à l’Hôtel & Suites Le Dauphin de Drummondville qui abrite depuis 1996 le Temple de la renommée des affaires, initié par la CCID. Les 24 tableaux sont suspendus au rez-de-chaussée de l’établissement, dans un des corridors adjacents au hall d’entrée.
Mentionnons que la CCID a instauré le Coquetel des bâtisseurs, simultanément à la création du Temple de la renommée des affaires. Cette activité a été mise sur pied afin de rendre hommage à des femmes et des hommes qui ont apporté une contribution remarquable au développement économique de la région.
Par ailleurs, le Coquetel des bâtisseurs sera aussi l’occasion pour Geneviève et Caroline Milot de dévoiler le récipiendaire du «Prix Jean-Claude-Milot 2014». Ce prix est remis annuellement par la direction de l’Hôtel Le Dauphin, en collaboration avec la CCID, à une personne, un organisme, dont l’action a apporté des retombées significatives pour le tourisme dans la région au cours de l’année précédente.