«Les gens heureux ont une histoire».
Ce sera la thématique des fêtes entourant le 200e anniversaire de fondation de la Ville de Drummondville en 2015, dont le premier des «grands événements» se tiendra dès le 31 décembre 2014, histoire de ne pas rater la toute première minute de l’année des festivités.
Voilà, entre autres, ce qui a été annoncé ce midi à la Maison des arts Desjardins où la Corporation des fêtes du 200e a fait sa première sortie, après moult réunions servant à façonner l’image des festivités.
Ainsi, la programmation s’articulera en trois volets : les événements intégrés, les éditions spéciales et les grands événements.
Les «événements intégrés» s’adressent aux organismes du milieu. Ces derniers auront la possibilité de collaborer à la fête en créant des événements spéciaux. Plusieurs critères devront être considérés dans le dépôt des projets, dont l’enthousiasme, la dimension humaine, la qualité de vie, le dynamisme économique de la Ville, la solidarité des citoyens et l’ouverture des Drummondvillois sur le monde. Les «éditions spéciales» concernent les attractions touristiques majeures de Drummondville. Les promoteurs seront invités à bonifier leur programmation afin de présenter une édition 200e anniversaire à valeur ajoutée.
Le troisième volet fait référence aux événements à grand déploiement. Ces derniers feront rayonner la Ville au-delà de ses frontières. «Cinq événements majeurs devraient être organisés et nous souhaitons qu’au moins un de ceux-ci devienne récurrent, un rassemblement incontournable pour la population drummondvilloise dans le futur» a fait savoir Marie-Soleil Bergeron, coordonnatrice à la programmation, qui connaît le tabac pour avoir travaillé à la programmation des Jeux olympiques de Vancouver 2010 et du 400e de Québec.
Richard Voyer, le président du conseil d’administration, le maire Alexandre Cusson et Danielle Saindon, directrice générale de la Corporation, ont tous pris la parole devant plus d’une centaine de convives du milieu des affaires, des arts, du sport, de l’histoire et du tourisme. «Le citoyen sera au cœur de la fête», a déclaré M. Cusson.
«La Ville prévoit injecter 2,5 millions de dollars pour offrir des fêtes mémorables. En assumant les frais de fonctionnement de la Corporation, la Ville s’assure que toutes les contributions des autres partenaires seront investies directement dans la programmation» a-t-il précisé, lançant du même coup un appel à la mobilisation aux entreprises et aux organismes intéressés.
Pour Richard Voyer, organiser un tel party c’est du sérieux. «Nous avons eu plusieurs réunions et je n’en reviens pas comment ces gens-là sont sérieux», a-t-il confié en parlant des autres membres du CA. «On n’est pas là pour s’amuser. Un bicentenaire ce n’est pas rien et je peux vous assurer que l’année 2015 à Drummondville est entre bonnes mains. On cherchera à amasser un million de dollars pour compléter notre financement et, même si le milieu des affaires se voit sollicitée pour un projet de plus par-dessus les autres, les gens embarquent. Nous avons aussi le défi de convaincre le fédéral et le provincial d’embarquer avec nous».
Après la soirée du 31 décembre 2014, la commémoration de la fondation de la Ville aura lieu quant à elle les 27-28 et 29 juin 2015, des dates à marquer au calendrier paraît-il.
La présentation de ce midi a été pour le moins animée. Après la performance des acrobates en décalade sur la paroi vitrée de la Maison des arts Desjardins, les invités ont pu entendre un trio musical composé d’étudiants du Cégep de Drummondville et de la chanteuse Julie Lauzon. Marie-Pier Hébert a pour sa part interprété «La Dame blanche», une chanson tirée des Légendes fantastiques. Mackinaw a pour sa part offert une prestation inédite, ayant remisé ses costumes d’époque et chaussé des bottes de caoutchouc le temps d’un numéro de «gumboots», une danse énergique inspirée des mouvements des mineurs africains.