Le chanteur du populaire groupe rock Les Trois Accords, Simon Proulx, profite de toutes les tribunes qui lui sont offertes pour mettre au premier plan sa ville natale. Avec lui, Drummondville rayonne sur de nombreux plateaux de télévision lors d’entrevues et sur les scènes où se produit la formation. Pour cette grande visibilité qu’il accorde, la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) l’a honoré, samedi soir, en lui décernant le titre de Personnalité de l’année au Gala des Napoléon.
Se produisant en spectacle à La Tuque samedi soir, Simon Proulx était absent au gala. Il a donc transmis quelques mots sur écran géant : «Je suis très très touché d’avoir premièrement été nominé avec des gens qui sont aussi intelligents et… beaux! Et deuxièmement, je suis très honoré d’avoir gagné. Merci sincèrement!»
Le chanteur était en lice avec Guy Drouin, directeur général de Commerce Drummond, Yvon Garneau, coroner du district judiciaire de Drummond, Marie-Michèle Lemaire, directrice de l’organisation TDA/H Mauricie et Centre-du-Québec, et Paula Provencher, femme engagée dans l’avancement de la condition féminine.
«Ce prix, je le prends avec les garçons qui m’entourent et avec qui j’ai fait toute ma vie professionnelle ou presque. Je parle bien sûr des membres du groupe, Alexandre, Charles et Pierre-Luc, je vous aime», a-t-il confié.
«C’est un honneur pour moi de faire partie de cette communauté et de m’impliquer dans cette ville que j’aime. Ça me fait chaud au cœur d’être honoré parmi toutes ces personnes qui travaillent pour que les choses avancent dans la ville», a-t-il conclu.
La popularité du groupe ne se dément plus. Depuis 1997, Les Trois Accords ont monté sur plusieurs scènes, au Québec comme en France. En octobre 2012, ils lançaient leur quatrième album intitulé «J’aime ta grand-mère».
Leur fameux Festival de la poutine qui jouit d’une popularité grandissante est une autre belle façon pour Simon Proulx et ses acolytes de faire la promotion de Drummondville.
Meilleur coach
Par ailleurs, c’est avec grande surprise que le directeur de l’information du journal L’Impact de Drummondville, Guy Levasseur, a récolté le prix Meilleur coach. Les membres de son équipe ont reconnu en lui un excellent communicateur et une personne qui a le désir que tous les employés soient les meilleurs.
«C’est pour moi une grande fierté de recevoir ce titre. Lorsqu’on reçoit ce type de reconnaissance, ça nous confirme que notre travail est bien fait», a-t-il exposé.
Pour ce dernier, le coaching est une question d’écoute active afin de bien comprendre les besoins des membres d’une équipe et leur donner l’environnement et les outils nécessaires à leur réussite.
«Lorsque l’on choisit d’accompagner une équipe tous les jours, on ne le fait pas juste pour recevoir de la gratification», a-t-il laissé tomber.
Ambassadeurs
Après les Marc Chagnon et Jean-Denis Bélisle en 2009, Johanne Lalumière et Louis Morissette en 2011 ainsi que les Patrick Senécal et Jean Champagne l’an dernier s’ajoutent Alexandre Debs, professeur adjoint de sciences politiques à l’Université Yale, dans le Connecticut, et la reine du country Renée Martel comme ambassadeur de la CCID. À l’image des six autres personnes, M. Debs et Mme Martel sont eux aussi reconnus comme ayant un fort sentiment d’appartenance à leurs racines régionales et ils n’hésitent pas à faire la promotion de la région lorsque l’occasion se présente.
«C’est très facile d’être ambassadeur de Drummondville. Quand j’organise une série de séminaires à l’Université Yale, on invite des chercheurs de partout dans le monde pour venir présenter leurs recherches. Après les présentations, je les invite dans des restaurants de New Haven et au restaurant le plus prisé, le plat vedette est la poutine. Drummondville se retrouve donc au cœur de nos conversations sur une base régulière», a raconté M. Debs, visiblement honoré tout comme Renée Martel.
«Je ne pensais pas que ça m’arriverait un jour. C’est un grand honneur de représenter ma ville. Je suis née un 26 juin 1947 sur la rue Charles-Garnier, dans la maison d’oncle Alfred et la première performance que j’ai faite sur scène c’était le 12 août 1952 au théâtre Le Royal avec mon père. Je suis fière de ma carrière et de ce que vous m’offrez aujourd’hui, mais je suis aussi la fière descendante d’un homme merveilleux, d’un grand pionnier qui s’appelait Marcel Martel. L’an prochain, ça fera 15 ans qu’il sera décédé, mais il est toujours présent dans ma vie et dans la vie de Drummondville», a-t-elle exprimé.