La Commission scolaire des Chênes (CSDC) a obtenu la part du lion des investissements de 24,3 millions $ en formation professionnelle annoncés, aujourd’hui (lundi), par la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), Marie Malavoy, soit une subvention de 8 340 916 $.
Cette importante somme permettra à la CSDC d’offrir un tout nouveau programme, celui de Mécanique de véhicules routiers (5330).
Cette bonne nouvelle a été annoncée par Mme Malavoy elle-même qui, pour l’occasion, était accompagnée de son collègue Yves-François Blanchet, ministre du Développement durable, de l’Environnement, des Parcs et de la Faune et député de Johnson, devant un parterre d’invités du milieu de l’éducation et des entreprises de transport réunis dans un local du Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau (CFPPR).
Jeanne-Mance-Paul et Christiane Desbiens, respectivement présidente et directrice générale de la CSDC, et Marc Morin, directeur du CFPPR, sont probablement ceux qui ont souligné avec le plus d’enthousiasme l’arrivée de ce nouveau programme d’études et l’enveloppe de 8,3 millions $ venant avec.
Vers un centre de matériel de transport
Pour un, M. Morin a confié après le départ des deux ministres que l’implantation prochaine du bâtiment qui accueillera ce programme pourrait être une étape décisive en vue de concrétiser un vieux rêve, soit celui de doter la région d’un Centre de matériel de transport.
On sait déjà qu’en raison de la demande résultant du très grand nombre de compagnies de transport implantées à Drummondville et dans les environs, Paul-Rousseau offre depuis 7 ans environ une attestation d’études professionnelles (AEP) en mécanique de remorque de camion, un programme connexe en quelque sorte à celui que la CSDC vient d’obtenir.
Dans un premier temps, selon M. Morin, il n’est pas impossible donc que les deux programmes puissent cohabiter dans un même lieu, et ce, dès mars prochain, avec déjà une première cohorte, soit une vingtaine d’élèves, dans le nouveau programme Mécanique de véhicules lourds routiers.
Dès l’année suivante, on pense que le programme aura atteint sa vitesse de croisière avec quatre cohortes.
Bâtiment en vue
Bien sûr, comme mars 2014 demeure l’objectif pour accueillir les premiers élèves, il y a tout lieu de croire que le cours pourrait être offert dans un bâtiment existant.
Lors de la période des questions, le directeur général du CFPPR a confirmé que des pourparlers étaient en marche avec Denis Coderre pour un bâtiment approprié situé à Saint-Germain-de-Grantham, en bordure du boulevard Industriel.
Reste à voir, si la transaction se finalisera entre les deux parties et, si oui, si elle prendra la forme d’une location ou d’un achat.
Au dire de M. Morin, il n’y aurait aucun inconvénient d’installer ce pavillon à Saint-Germain-de-Grantham, puisque, selon l’expérience de l’AEP en mécanique de remorque, la très grande majorité des élèves ont déjà leur propre véhicule, bon nombre provenant même de l’extérieur de la région.
Chose certaine, à Drummondville ou en périphérie, ce pavillon dédié à la mécanique de véhicules lourds va non seulement répondre à des besoins spécifiques de main-d’œuvre de notre région, mais comme l’ont indiqué à tour de rôle les deux ministres, celui-ci va répondre aux aspirations de ceux et de celles qui vont choisir d’y étudier pour se réaliser.
La présidente de la CSDC, Jeanne-Mance Paul, tout en remerciant les ministres Malavoy et Blanchet pour cette contribution exceptionnelle, n’a pas manqué de dire que les entreprises de transport du milieu sont et seront des partenaires indispensables pour la suite des choses.