Si vous avez le goût de vous payer une bonne soirée de blues, cochez le samedi 22 juin à votre agenda; ce soir-là, le groupe O2 Blues Band fera vibrer la salle Les Pieds Légers.
Fort d’un premier album qui a paru l’automne dernier, O2 Blues Band est formé de six musiciens drummondvillois qui n’ont pas commencé hier à jouer de la musique.
Michel Dietrich (chanteur guitariste), Pierre Picotin (harmoniciste), Pierre Lauzon (claviériste), Pierre Côté (guitariste), Réjean Généreux (bassiste) et Richard Béland (batteur) ont chacun de leur côté développé un intérêt pour le blues avant de relancer le O2 Blues Band.
Pierre Picotin: «J’ai commencé l’harmonica vers 14 ans en 1970 en jouant dans ma chambre sur un ampli à lampe et un vieux fuzz que Ti-Pierre Lauzon m’avait passé et ce, en écoutant du Muddy Waters et autres bands de Blues. Je n’ai pas de formation musicale comme telle, mais je sais jouer à l’oreille et à l’inspiration».
Pierre Lauzon: «J’ai opté pour la batterie tout jeune, mais, en voyant le plaisir que mon frère Guy éprouvait avec le piano, je lui ai demandé de m’en enseigner les rudiments. J’ai débuté en pratiquant des pièces de Chicago, des Stones et des Beatles, mais j’ai glissé vers le blues & rock, un style de musique qui ne m’a plus jamais quitté».
Pierre Coté: «Originaire de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, j’ai commencé à jouer de la musique vers l’âge de 10 ans. Mon père m’a acheté un accordéon et une guitare à ma sœur. C’est pourtant la guitare qui m’a attiré. Dans les années 70, quelques copains me recrutèrent pour former un groupe de blues qui allait durer pour une couple d’années sous le nom de O2 Blues Band. Le groupe s’est formé, déformé et reformé pour devenir ce qu’il est aujourd’hui».
Michel Dietrich: «Je suis originaire de Gatineau où j’ai fait mes premiers pas de musicien avec une Fender Telecaster. Je l’ai changée pour une guitare acoustique qui m’accompagne encore aujourd’hui et avec laquelle j’ai fait plusieurs bars et brasseries, et le métro McGill, dans les années 80. En 1987, j’ai atterri à la Mezzanine de Drummondville, mon patelin. En 2012, on m’appelle pour chanter avec le 02BB. J’ai dit oui».
Réjean Généreux: «Je suis un vieux guerrier de la basse. J’ai commencé à en jouer à l’âge de 17 ans. J’ai eu et j’ai encore la chance de jouer avec de bons musiciens. J’ai gagné ma vie professionnellement comme musicien pendant plusieurs années, mais aujourd’hui c’est surtout pour le plaisir de jouer. Je joue encore parce que j’aime ça. Le jour où je n’aimerai plus ça, je vais me tasser de là».
Richard Béland: «Tout jeune, j’ai commencé à faire mes classes musicalement avec l’aide de mon frère Gilles. Il m’a entraîné dans son sillage et je n’ai jamais laissé la batterie part la suite. Je me suis adapté à différents types de musique et j’ai développé une certaine polyvalence. J’étais batteur de fin de semaine avec Jean Bisson et j’ai joint ensuite le groupe rock Phantom Grey et plus tard Euzèbe jazz et ensuite Version. L’aventure avec O2BB a débuté dans les années 80».
L’album «O2’s back», réalisé l’été dernier au studio Momentum de Jérôme Boisvert, sur la rue Saint-Laurent, à Drummondville, comprend notamment quatre compositions: Le blues de la taverne, Mon amour, When the boogie’s down et Everyday I got the blues.
Le spectacle du 22 juin, qui commencera à 21 heures, comprendra deux portions de 90 minutes chacune. Les billets, au prix de 10 $ chacun, seront disponibles sur place.