Éric Lefebvre s’est vu imposer une peine de 31 mois de prison par le juge Gilles Lafrenière, mardi, au palais de justice de Drummondville.
On sait que le Cyrillois de 42 ans a été arrêté en mai 2012 dans le cadre d’une vaste opération policière visant à démanteler un super réseau de voleurs et de receleurs de véhicules. Il avait été libéré un peu avant la période des Fêtes, grâce notamment à des engagements monétaires totalisant 120 000 $.
Comme il avait déjà purgé 9 mois derrière les barreaux, le juge lui a crédité un temps équivalent sur la sentence initiale fixée à 40 mois.
Toutefois, comme l’indique le site web du Service correctionnel du Canada, «hormis les détenus purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité pour meurtre, tous les délinquants peuvent formuler une demande de libération conditionnelle totale après avoir purgé le tiers de leur peine ou sept ans, selon la première de ces échéances». Mais, pour ceux purgeant une peine de deux ans ou plus, ils peuvent être admissibles à la semi-liberté six mois avant la date d’admissibilité à la libération conditionnelle totale ou après avoir purgé six mois, selon la plus tardive de ces échéances. Ainsi, la date d’admissibilité pour un délinquant peut tomber au sixième de sa peine, ce qui pourrait être le cas d’Éric Lefebvre.
Neuf chefs d’accusation ont été retenus contre Éric Lefebvre (conditionnellement à ce que l’accusé plaide coupable sur d’autres accusations) et 16 autres ont été retirés. Il a toutefois plaidé coupable sur six chefs pour recel, un autre pour complot et sur deux autres chefs pour possession d’argent contrefait.