Les crimes, qui ont eu lieu le 2 décembre 2012 dans le logement du 596 de la rue Turcotte, où Sonia Blanchette aurait tué ses trois enfants, ont été commis à froid, sans la présence de drogue usuelle.
C’est ce qu’indiquent les trois rapports du coroner Yvon Garneau qui ont été rendus publics aujourd’hui par le Bureau du coroner. Dans les causes probables des décès, Me Garneau écrit que Laurélie, 5 ans, est morte par noyade combinée à une asphyxie par compression des structures de cou (strangulation), et que les deux autres enfants, Loïc, 4 ans, et Anaïs, 2 ans, sont décédés par noyade.
Le coroner souligne que «le rapport d’expertise en toxicologie préparé par Nathalie Goudreau, chimiste et toxicologue judiciaire, n’a pas permis de mettre en évidence la présence d’aucunes drogues usuelles ou d’abus dans les milieux biologiques analysés dans les limites des méthodes utilisées», laissant comprendre que les jeunes victimes étaient conscientes au moment de leur noyade.
Dans le cas de Loïc et d’Anaïs, l’examen externe pratiqué lors de l’autopsie a observé la présence d’une érosion dans la région du nez. Mais aucune explication ne vient soutenir une quelconque hypothèse à ce niveau.
Dans les trois cas, le coroner Garneau conclu à une mort violente.
Rappelons que c’est le 21 juin que se déroulera la prochaine comparution de Sonia Blanchette pour son procès pro forma.
On sait que l’accusée de 33 ans a dû subir une évaluation psychiatrique au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, sous la direction de Karine Forget, afin de déterminer si elle se trouvait apte à comparaître, ce qui a été confirmé devant le tribunal le 4 janvier.