Il est fort à parier que le dossier en alimentation en eau potable et, peut-être davantage encore, celui de l’usine de traitement des eaux usées vont occuper une grande place dans les discussions à l’hôtel de ville de Saint-Cyrille-de-Wendover au cours des prochains mois de l’année 2013.
D’abord, en ce qui a trait à l’eau potable, disons d’abord que le maire Daniel Lafond n’a pas perdu espoir d’en arriver éventuellement à une entente avec la Ville de Drummondville pour obtenir une desserte.
Dans son rapport de fin d’année, M. Lafond a reconnu volontiers qu’il n’y avait pas eu de progrès en 2012 dans les discussions avec la Ville, sauf qu’il a dit espérer pouvoir reprendre les pourparlers en 2013, aussitôt en fait que Drummondville et Saint-Germain-de-Grantham auront procédé à la signature d’une entente dans un dossier similaire.
M. Lafond a indiqué du coup que s’il était impossible d’en arriver à une entente avec la ville-centre, Saint-Cyrille-de-Wendover aura à trouver une autre solution pour régler ce problème d’insuffisance d’eau potable.
En attendant, comme il en a été question à la séance de décembre dernier, le conseil municipal a adressé une demande d’aide financière au ministre de la Sécurité publique du Québec pour compenser les frais encourus pour l’achat et le transport d’eau potable en 2012, des frais de 72 125 $ pour la période de mars à octobre.
Dans les considérants, il a été fait mention que ce sont près de 1200 des 4458 citoyens de Saint-Cyrille qui bénéficient de ce service essentiel.
De son côté, le conseil du maire Lafond, dans sa volonté d’appliquer avec plus rigueur sa politique sur l’utilisation responsable de l’eau potable, a apporté des modifications à la tarification dans l’échelle des quantités excédentaires; de telle sorte que certains contribuables ont reçu il y a quelques jours une facture plutôt salée.
D’ailleurs, certains d’entre eux seront présents à la séance municipale du 4 mars prochain pour dénoncer certains aspects de cette hausse de la taxe d’eau.
Eaux usées
D’autre part, un autre dossier dont il faudra que, tôt ou tard, le conseil municipal amène sur la place publique, est celui de la mise à niveau de l’usine d’épuration.
Pas plus tard qu’à la séance ordinaire de décembre dernier, le conseil a adopté le règlement 419 prévoyant une dépense de 4 026 690 $ et un emprunt de 3 026 690 $ en lien avec ce dossier.
Même si le maire de Saint-Cyrille est le premier à qualifier de majeur ce dossier et qu’il en souhaite la réalisation pour 2013 puisqu’il affirme qu’il en dépend du développement futur du village, ce dernier est plutôt avare de mots lorsqu’on lui demande de quoi il en retourne.
Le premier magistrat indique que plusieurs points d’interrogation soulevés par la firme SM, le MAMROT et le MDDEP ont été soulevés en cours de route, si bien que le tout a occasionné des retards dans le dépôt des plans et devis.
Daniel Lafond affirme néanmoins que sous peu, le conseil municipal aura tous les éléments pour prendre une décision.
Dans la conclusion de son rapport 2012, le maire de Saint-Cyrille-de-Wendover a donné l’assurance que ses contribuables auront reçu les informations nécessaires et pertinentes puisqu’il indique que ceux-ci auront à prendre une décision.
Chose certaine, M. Lafond n’hésite pas à reconnaître que les dossiers de l’eau potable et des eaux usées sont les deux plus importants pour la municipalité et pour son développement.
«Notre municipalité, bien située géographiquement, est à la porte d’un changement majeur tant sur les plans industriel, commercial que résidentiel. En tant qu’élus, nous devons être vigilants. Menons à bonne échéance nos grands dossiers et le visage de notre municipalité se modifiera en harmonie avec ses résidants et son environnement», a d’ailleurs lancé comme message le maire de Saint-Cyrille-de-Wendover dans son rapport de fin d’année.
D’autres dossiers
Bien sûr, d’autres dossiers mobiliseront les membres du conseil municipal de Saint-Cyrille-de-Wendover, comme le traduit bien le budget 2013.
Celui-ci franchit d’ailleurs le cap des 5 millions $ pour atteindre 5 070, 655 $, soit une augmentation de 15% par rapport au budget précédent.
Ce budget se distingue par une augmentation des activités d’investissements qui frôleront à elles seules le 1 million $.
Le réaménagement des parcs dont plus particulièrement, Guèvremont, ainsi que l’achat d’équipements de loisirs, nécessiteront des investissements de quelque 350 000 $.
Quant aux travaux d’aqueduc et d’égouts, ils nécessiteront à eux seuls des investissements de 434 535 $.
Le garage municipal (135 000 $), les équipements de voirie (60 000 $), l’aménagement d’un point d’eau pour le service incendie (15 000 $) et la bibliothèque (4 000 $) complètent le tableau de ces activités qui seront financées à même les surplus et fonds accumulés.
Les charges pour cet exercice sont de 4 259 860 $ et comprennent un montant de 102 300 $ pour les intérêts sur la dette.
En ce qui a trait aux revenus, ils devraient attendre 4 434 860 $.
Le taux de la taxe foncière demeure le même qu’en 2012, soit 0,86 $ du 100 $, sauf en ce qui a trait aux immeubles non résidentiels qui connaissent une hausse de 0,08 $ pour atteindre 1,25 $.
À cet égard, par rapport à 2012, la valeur imposable totale passe de 295 396 500 $ à 302 356 200 $, soit une hausse de 2,4%.
Le secteur résidentiel représente à lui seul 73% de cette valeur.