Le 1er février, le Botown renouera ses activités, un mois et demi après sa fermeture temporaire qui avait débuté dans le temps des Fêtes. Durant cette période, la direction a revu sa mission d’entreprise. Elle promet donc une nouvelle image, plus dynamique et plus branchée que jamais.
Soulignons d’emblée que l’entreprise avait dû fermer son établissement pour une période de 14 jours après une entente avec la Régie des alcools des courses et des jeux reliée à l’exploitation de son permis à la suite de quelques infractions d’importance secondaire datant jusqu’en 2008.
«Nous avons eu, par exemple, des plaintes concernant le bruit après la fermeture. De plus, certaines personnes à la sortie de la discothèque flânent au parc Saint-Frédéric. Selon la loi, nous sommes responsables de ces dernières. Il n’y a rien de majeur», assure Dany Lefebvre, propriétaire du Botown.
La direction a donc profité de cette situation pour effectuer des changements au sein de son organisation.
«Après 5 ans d’opération et avec l’exploitation de deux autres commerces au cours de ses années, le Pub La Faculté et le resto-terrasse La Terrazza, nous avons quelque peu négligé la discothèque avec laquelle nous avions bâti une icône de la vie nocturne à travers le Québec, car, en effet, des gens de partout venaient tous les week-ends au Botown pour se divertir», explique Marie-Ève Parenteau, propriétaire de l’entreprise.
«Avec une infrastructure comme le 226 Heriot, nous pouvons recevoir plus de 800 personnes. Cela permet la présentation d’événements spectaculaires, mais avec le web 2.0 et les téléphones mobiles, les modes changent très vite et, comme 70 % de notre clientèle a entre 18 et 25 ans, nous n’avons pas le choix d’offrir des soirées branchées pour remplir nos ambitions. C’est pourquoi nous avons revu notre philosophie et ajouté un nouveau directeur et responsable du marketing : nous voulions travailler avec une personne plus jeune, à l’affût des tendances du marché», poursuit-elle.
Ainsi, Jimmy Bastien devient le nouveau directeur et responsable du marketing. Le principal intéressé se dit très enthousiasme d’occuper ce poste.
«C’est un gros défi que j’ai accepté de relever à 100 milles à l’heure et je pense qu’on va vraiment changer l’offre de divertissement au Centre-du-Québec», affirme le jeune promoteur, qui avait sa compagnie d’organisation d’événements depuis plus trois ans et qui a produit plusieurs concerts d’envergures partout au Québec.
«L’industrie des clubs a beaucoup changé et nous nous sommes adaptés au marché actuel : plus de son, plus de lumières, changement de style musical, rénovations… Ce sont toutes des modifications que nous avons déjà apportées pour offrir à notre clientèle la meilleure expérience possible et je suis persuadé que la nouvelle image de la marque du Botown sera tout ce que les amateurs de musique électronique du Québec recherchent. Nous saurons nous démarquer du nightlife québécois!», précise-t-il.
Notons que le club prévoit dorénavant ouvrir uniquement les vendredis et samedis soirs afin de concentrer les énergies de toute l’équipe et, toujours selon ses dires, d’offrir des spectacles musicaux encore plus électrisants.
Pour l’ouverture, les 1er et 2 février, la direction attend plus d’un millier de personnes.