Le marché locatif est demeuré relativement stable en 2012 dans l’agglomération de recensement (AR) de Drummondville.
Après un taux d’inoccupation inchangé de 2010 à 2011 (4,2 %), il a varié de seulement 0,1 point de pourcentage pour atteindre 4,3 % en 2012, ce qui ne représente pas une augmentation significative sur le plan statistique. C’est ce que révèlent les données de la plus récente enquête menée par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
Cette stabilité fait suite à plusieurs années de détente sur le marché locatif dans la région, qui était principalement due à un fort mouvement d’accession à la propriété, encouragé par des conditions de financement avantageuses.
«Au début des années 2000, le taux d’inoccupation se situait en bas de 2 %. Le marché s’est ensuite détendu pour devenir stable. Ainsi, on peut dire que la population a un peu plus de choix et qu’elle a probablement un peu moins de difficulté à se trouver un logement», commente Francis Cortellino, analyste de marché à la SCHL.
La hausse concomitante de la demande et de l’offre a fait en sorte que le taux d’inoccupation n’a pas connu de variation significative.
«De nouvelles unités se sont ajoutées au parc locatif, mais la demande a augmenté au même rythme. Aussi, le solde migratoire de l’AR de Drummondville est positif. Nous avons constaté que les immigrants se tournent généralement vers le marché locatif à son arrivée», explique-t-il.
D’après la SCHL, le taux d’inoccupation à Drummondville se situe dans la moyenne, alors qu’il tourne autour de 4,5 % pour l’ensemble des agglomérations de même taille (50 000 à 99 999 habitants), telles que Granby (3,9 %), Shawinigan (9,3 %), Saint-Hyacinthe (4,3 %) et Saint-Jean-sur-Richelieu ( 2,5 %).
Durant l’année 2012, les appartements de deux chambres ont connu un taux d’inoccupation de 2,9 %, alors qu’il était de 3,0 % dans les appartements de trois chambres et plus. Du côté des appartements d’une chambre, le taux s’est chiffré à 5,6 %. La demande de studio a été moins grande, le taux s’établissant à 13,0 % en regard de 5,3 % en 2011.
«Les studios constituent seulement 7 % du marché. Si une ou deux unités ne se louent pas, par exemple, le taux grimpe très rapidement», fait savoir l’analyste.
À titre informatif, le parc locatif comprenait 8342 unités en octobre dernier.
Loyer moyen
En ce qui a trait au loyer moyen, l’enquête révèle qu’il y a eu une légère diminution de 7 $ (537 $ à 530 $). L’AR de Drummondville demeure toujours l’une des régions où les loyers sont les plus abordables. De fait, il faut débourser, en moyenne, 567 $ mensuellement à Saint-Hyacinthe et 570 $ à Granby.