MONTREAL – Les grandes surfaces et les magasins d’électroniques québécois tenteront de rivaliser avec leurs concurrents américains en cette fin de semaine de guerre des rabais du vendredi noir (Black Friday).
Chaque année, cet événement, digne du Boxing Day, attire des milliers de Québécois de l’autre côté de la frontière.
Les détaillants québécois craignent que les récents changements aux limites d’achats frontaliers motivent davantage les Québécois à acheter aux États-Unis.
Le 1er juin dernier, le gouvernement avait augmenté la limite d’exemption personnelle pour un séjour de 24 heures en terrain américain de 50 à 200$ et de 400 à 800$ lorsque le séjour dépasse 48 heures. Il s’agit d’une mesure adoptée dans le dernier budget fédéral.
Les Américains offrent également des rabais substantifs sur leurs sites internet. Le web leur permet de réaliser près de 20% de leurs ventes du week-end.
Les magasins d’électroniques pensent pouvoir faire d’importantes affaires en ce «vendredi noir».
«On s’attend à une file devant nos magasins avant l’ouverture des portes ce vendredi. Certains consommateurs aiment bien faire la file dans ce type d’événements», a raconté Thierry Lopez, directeur du marketing de Future Shop au Québec, au magazine Infopresse.