Quel avenir réservons-nous à nos anciens bâtiments industriels? Drummondville poursuivra cette réflexion les 21 et 22 septembre prochains à l’ancienne Swift Textile, à l’occasion du Congrès «Les défis de la requalification du patrimoine industriel» organisé par l’Association québécoise pour le patrimoine industriel (AQPI).
La Corporation Rues principales Drummondville, la Société d’histoire de Drummond et l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal se sont joints à l’AQPI pour l’organisation de cet événement.
Ces derniers ainsi que les partenaires, dont la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond, la Ville de Drummondville et Canimex, ont concocté une édition toute spéciale.
D’abord, le vendredi 21 septembre, le congrès débutera par un cocktail et une présentation originale des projets étudiants élaborés lors de l’atelier d’été de l’Institut d’urbanisme. Les cinq projets proposeront des pistes de solution pour requalifier les sites de la Swift Textile et de Flocage Fortissimo. Le tout sera suivi d’une conférence sur le patrimoine industriel par Gérard Beaudet, professeur agrégé de l’Institut d’urbanisme.
«Ce sont des projets assez surprenants et extraordinaires. Ça mérite de se déplacer pour en prendre connaissance», a fait valoir Guy Drouin, directeur général de la Corporation Rues principales Drummondville.
Par la suite, le lendemain, ce rassemblement annuel des acteurs du patrimoine proposera une réflexion et des pistes de solution quant aux enjeux, aux défis et aux bénéfices de la requalification de bâtiments industriels. Des conférenciers provenant d’un peu partout au Québec poseront un éclairage vivifiant sur les perspectives de développement tant culturel, social qu’économique de la mise en valeur d’un bâtiment patrimonial industriel et du dynamisme que cela peut influer dans un processus de revitalisation urbaine.
«Le patrimoine industriel demeure méconnu. Il mérite d’être valorisé», a souligné René Binette, membre fondateur de l’AQPI.
Qui plus est, Yolande Allard, historienne de la région, mettra en contexte l’histoire et le patrimoine industriel de Drummondville alors que Lise Noël précisera l’importance historique du secteur des télécommunications. Par la suite, Sophie Morel, Michel Archambault et François Varin, de la Fondation Rues principales, mettront en perspective des sujets comme la conservation des archives, la requalification de l’usine Paton à Sherbrooke ainsi que les avantages économiques d’une requalification.
Ce rendez-vous se conclura par des visites de la centrale de Drummondville, d’un ancien quartier industriel et ouvrier et des vestiges de l’ancienne Aetna-Chemical.
L’inscription en ligne se fait à l’adresse suivante : www.aqpi.qc.ca avant le 19 septembre. Les coûts sont de 15 $ pour le cocktail du vendredi et de 85 $ (membres et partenaires) ou de 125 $ (grand public) pour l’ensemble du congrès.
«Venez en grand nombre. Ce sera un congrès riche en échanges et en réflexion», a laissé entendre M. Binette.
«Ce sera l’occasion de découvrir des petits bijoux qu’on avait oubliés», a ajouté M. Drouin.