Déjà en prison pour avoir été reconnu coupable d’exhibitionnisme, d’incitation à des contacts sexuels et à des contacts sexuels sur une enfant d’âge mineur, André Roux doit faire face à sept autres chefs d’accusation de même nature, selon les dénonciations déposées au palais de justice de Drummondville.
L’homme de 53 ans, résidant à Yamaska, s’est fait montrer le chemin de la prison le 6 juillet dernier pour une période de deux ans par le juge de la Cour du Québec, Gilles Lafrenière. Roux devra respecter une série de mesures strictes dans le futur, dont celle de se soumettre à la Loi sur l’enregistrement de renseignements sur les délinquants sexuels à perpétuité, de fournir un échantillon corporel aux fins d’une analyse génétique et, pour les vingt prochaines années, de ne pas se placer dans une position où il pourrait être en contact avec des jeunes de moins de 16 ans (parc, Internet, travail, bénévolat, etc.).
Sa cause reviendra devant la Cour le 31 juillet alors que sera présenté à la juge Marie-Josée Ménard une contre-expertise demandée par la défense à propos de sa qualification de délinquant sexuel dangereux.
Les chefs d’accusation dans ce deuxième dossier ont trait à des événements qui se seraient déroulés à deux endroits différents: d’abord à Saint-Zéphirin-de-Courval en septembre 2005 (voies de fait et agressions et attouchements) et ensuite à Baie-du-Febvre, entre le 2 mars et le 1er mai 2006, pour une agression sexuelle et des attouchements sur une personne de moins de 14 ans.
Le 6 juillet dernier, André Roux a été condamné pour des crimes remontant à 2009. Il travaillait alors pour un encanteur de Saint-Guillaume. Chaque samedi, sous la direction des parents de la victime, il voyait aux préparatifs de l’encan. Toutefois, le 2 mai 2009, les parents ont dû s’absenter momentanément du travail. L’accusé s’est alors offert pour garder la victime. Durant ce moment d’absence parentale, André Roux a exhibé son sexe à la jeune victime, a demandé à être caressé et a touché certaines parties du corps de la victime. L’enfant a tout raconté à son père, dès son retour.