Ce matin au palais de justice de Drummondville, Pascal Lachapelle, cet homme originaire de Saint-François-du-Lac qui faisait face à 50 chefs d’accusation liés à des incendies criminels provoqués sur le territoire de Drummondville, a écopé de deux ans de prison moins un jour.
La défense, représentée par Me Olivier Milot, réclamait une peine dans la communauté. Elle n’a pas eu gain de cause dans ce dossier étant donné que trois des 56 incendies causés par Lachapelle ont mis la vie de citoyens en danger.
En plus de la peine d’emprisonnement, Pascal Lachapelle devra effectuer 240 heures de travaux communautaires dans un délai de 18 mois, se soumettre à une ordonnance d’interdiction de possession d’armes à feu et, enfin, s’abstenir formellement de consommer de l’alcool ou des drogues.
On se souviendra qu’en janvier 2011, la juge Marie-Josée Ménard avait autorisé Pascal Lachapelle, alors présumé incendiaire, à séjourner dans une maison de thérapie spécialisée dans les problèmes de dépendances. Il faisait alors l’objet d’une surveillance interne 24 heures sur 24.
Représentant la Couronne dans ce dossier, Me Vicky Smith a fait savoir mardi après-midi qu’elle étudiera maintenant la possibilité de porter cette décision en appel.
«Nous allons prendre le recul nécessaire pour bien évaluer cette décision. Il n’est pas impossible que nous allions en appel. Nous réclamions une peine de quatre ans», a-t-elle indiqué à L’Express.