La chaîne Michaels, spécialisée dans la vente d’articles de loisirs créatifs, n’entrevoit pas ouvrir un magasin cette année à Drummondville. «Nous avons décidé d’ouvrir nos sept premiers magasins au Québec cet automne et, malheureusement, Drummondville n’est pas dans nos plans. Peut-être en 2013, si le marché est propice», a fait savoir Annick Bélanger, vice-présidente de la firme de communication Casacom.
En juin dernier, on se rappellera que le conseil municipal de Drummondville a autorisé la construction d’un nouveau bâtiment en face de celui qui abrite actuellement les magasins Future Shop et Brick. La conseillère municipale Annick Bellavance avait alors fait savoir qu’il serait utilisé par les chaînes Winners et Michaels.
Pour sa première expérience en sol québécois, la chaîne américaine Michaels a plutôt choisi les villes de Gatineau, Lachenais, LaSalle, Laval, Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Jérôme et Vaudreuil-Dorion. Un investissement de plus de 20 M $ est prévu dans ces cas.
Loi 101
En apprenant que plusieurs nouveaux commerces allaient être érigés sur le territoire drummondvillois, le député de Drummond à l’Assemblée nationale, Yves-François Blanchet, n’avait pas hésité à mettre son chapeau de porte-parole de l’opposition officielle en matière d’immigration, de communautés culturelles et de langue pour demander à toutes ces entreprises (Brick, Future Shop, Winners et Michaels et autres) de respecter la Loi 101 en matière d’affichage.
Dans le cas de Michaels, son commentaire n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
«Dans les sept magasins qui ouvriront leurs portes cet automne, et peut-être bientôt à Drummondville, nous ajouterons une description en français sous la marque de commerce. Sur les enseignes, nous retrouverons la phrase suivante : Tout pour vos projets créatifs», a informé Annick Bélanger.